Hommage à Hichem Miraoui : après celle de Marseille, une nouvelle marche est prévue dans le Var

Hommage à Hichem Miraoui : après celle de Marseille, une nouvelle marche est prévue dans le Var La marche va s'élancer vers 15 h 00, la famille d'Hichem Miraoui a demandé à ce que le rassemblement se fasse dans le "respect" et "dans la dignité".

Il y a un peu plus d'une semaine, Hichem Miraoui a été tué lors d'un acte qualifié de terroriste et raciste par la justice. Ce dimanche 8 juin, un hommage symbolique est rendu dans sa commune de résidence, à Puget-sur-Argens, dans le Var. L'homme d'une quarantaine d'années avait été tué le 31 mai dernier. Le principal suspect, Christophe B., a été mis en examen pour assassinat terroriste en raison de l'origine. Étant donné que sa mort avait soulevé une vague d'émotion, les proches de la victime avaient tenu à appeler vendredi 6 juin à une marche blanche. Ils ont également fait un appel pour que la marche se déroule "dans la dignité" et "le respect", rapporte le Huffpost. "C'est une marche blanche et non une manifestation [...] On ne mélange pas ce qui est politique et cette marche", avait insisté Majid Ellili, employé municipal et connaissance de longue date de Hichem Miraoui.

"Essentielle pour rendre hommage à la victime qui a été assassinée de manière atroce", selon les mots du maire divers droite de la commune de Puget-sur-Argens, la marche blanche doit démarrer depuis le salon de coiffure Facekoop, où travaillait la victime, dans le centre-ville. 2 000 personnes environ y sont attendues. Elle sera encadrée par 160 membres des forces de l'ordre, d'après la mairie et les organisateurs.
Ce dimanche matin à Marseille, une autre marche était organisée. Un cortège silencieux de 450 personnes environ, t-shirt blanc avec une inscription : "Justice pour Hichem".

Le profil du suspect continue d'interroger

À Puget-sur-Argens, les autorités locales et les habitants continuent de s'interroger sur le profil du suspect. Majid Ellili parle de "l'équivalent d'un ermite qui se trouvait dans une zone industrielle, en dehors du village, et qui n'avait pas de contact avec le village, ni avec le moindre commerce". Au cours de la nuit du drame, le suspect était alcoolisé. Il avait "tiré à plusieurs reprises" sur son "voisin", Hichem Miraoui, depuis sa voiture. Le quinquagénaire a, depuis le déroulé du meurtre, reconnu son crime. Il conteste toujours le caractère raciste de son geste.