Des milliers de Belges, francophones mais aussi néerlandophones, ont pris part ce dimanche 18 novembre dans les rues de Bruxelles, à une marche pacifique en faveur de l'union de la Belgique, alors que depuis le 10 juin la crise politique fait craindre une séparation du pays.
Dimanche 18 novembre, ils étaient plus de 30 000 Belges à manifester dans les rues de Bruxelles pour l'unité de la Belgique. Alors que la classe politique se déchire depuis juin, incapable de former un gouvernement, Marie-Claire Houart, simple citoyenne belge, a décidé de prendre les choses en main : depuis juin, elle a lancé une pétition sur Internet appelant les Belges, Wallons et Flamands, à faire pression sur les "politiciens élus" pour qu'ils agissent en faveur d'une Belgique unie. La manifestation du dimanche 18 novembre était ainsi l'aboutissement de sa démarche, à laquelle elle a décidé de convier tous les Belges qui le souhaitaient.
"J'espère que la manifestation agira comme un électrochoc sur nos hommes politiques"
Parmi les manifestants, Georgina Vandermosten a capturé avec son appareil photo les moments forts de la grande marche. En plus d'avoir publié ses photographies sur L'Internaute, elle a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi avez-vous participé à la manifestation ? Je suis descendue d'abord pour manifester en faveur de l'unité de la Belgique, puisque c'était l'objet de cette grande marche dans Bruxelles. Mais ma motivation principale était surtout de mettre en lumière le gouffre entre l'attitude des politiciens et la réalité de la vie quotidienne des Belges. L'attitude des hommes politiques belges est aberrante et ne reflète en rien la bonne cohabitation des francophones et des flamands.
Comment s'est passée la manifestation ? Il y avait une très bonne ambiance. L'entente était parfaite entre nous et il y a ainsi eu de bons échanges entre flamands et francophones. J'ai d'abord été étonnée du grand nombre de flamands, alors que la manifestation avait fait l'objet de très peu de promotion dans les médias flamands. A 10 heures, à la Gare du Nord, nous étions environ 6000. Puis trois heures plus tard, j'ai entendu la police dire que nous étions plus de 30 000. En cours de route, les manifestants s'étaient rassemblés derrière une banderole qui disait dans les trois langues (français, flamand, anglais) "Pour l'unité". De la même manière, lorsque la foule s'est réunie devant le podium monté dans le parc du Centenaire, nous avons chanté La Brabançonne dans ces trois langues. Puis notre "Marianne belge", Marie-Claire Houart, après avoir porté la pétition au président du Sénat, est monté sur le podium et nous a appelés à "rester vigilants" et à participer à la vie politique.
Qu'attendez-vous de cette manifestation ? Aura-t-elle selon vous des retombées politiques ? J'espère qu'elle pourra agir comme un électrochoc sur les hommes politiques de mon pays. Je souhaiterais qu'ils réalisent enfin que leurs querelles ne sont pas les nôtres, à nous les Belges. Doit-on attendre des retombées politiques ? Je ne sais pas. Je l'espère.
Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter.
Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, par CCM Benchmark Group à des fins de ciblage publicitaire et prospection commerciale au sein du Groupe Le Figaro, ainsi qu’avec nos partenaires commerciaux.
De plus, lors de votre inscription sur ce formulaire, des données personnelles (dont votre adresse email sous forme hachée et pseudonymisée) peuvent être partagées avec nos partenaires Data à des fins de personnalisation de la publicité et des contenus qui vous sont proposés. Vous trouverez le détail de ces informations et pouvez vous y opposer à tout moment
Plus généralement, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi.
Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de prospection commerciale et ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité ou notre politique Cookies.