Le terroriste devenu héros

L'accueil en Libye du terroriste Ali Mohammed al-Megrahi est l'une des dernières provocations du "Guide". © Union européenne, 2011

L'Ecosse s'est sans doute mordue les doigts après avoir libéré Ali Mohammed al-Megrahi. Atteint d'un cancer, ce cerveau de l'attentat de Lokerbie a été autorisé à rejoindre la Libye en août 2009, après moins de 8 ans de prison. Et sur place, Mouammar Kadhafi lui a réservé un accueil digne d'un héros national. A l'aéroport, le terroriste est acclamé par une foule soulevant les drapeaux libyens et écossais. Il sera même porté en triomphe par l'un des fils du "Guide de la révolution". "Nous considérons que Megrahi est un combattant qui s'est sacrifié pour la patrie", affirme alors un diplomate libyen, s'enfonçant dans la provocation. La Maison Blanche juge les images "scandaleuses et dégoûtantes". Après des années de déni, la Libye avait consenti, au début des années 2000, à reconnaitre sa responsabilité dans l'explosion d'un Boeing 747 qui avait fait 270 morts au dessus du village écossais de Lokerbie, le 21 décembre 1988, et livré deux terroristes, dont Megrahi, aux occidentaux.

L'Ecosse s'est sans doute mordue les doigts après avoir libéré Ali Mohammed al-Megrahi. Atteint d'un cancer, ce cerveau de l'attentat de Lokerbie a été autorisé à rejoindre la Libye en août 2009, après moins de 8 ans de prison. Et sur place, Mouammar Kadhafi lui a réservé un accueil digne d'un héros national. A l'aéroport, le terroriste est acclamé par une foule soulevant les drapeaux libyens et écossais. Il sera même porté en triomphe par l'un des fils du "Guide de la révolution". "Nous considérons que Megrahi est un combattant qui s'est sacrifié pour la patrie", affirme alors un diplomate libyen, s'enfonçant dans la provocation. La Maison Blanche juge les images "scandaleuses et dégoûtantes". Après des années de déni, la Libye avait consenti, au début des années 2000, à reconnaitre sa responsabilité dans l'explosion d'un Boeing 747 qui avait fait 270 morts au dessus du village écossais de Lokerbie, le 21 décembre 1988, et livré deux terroristes, dont Megrahi, aux occidentaux.
© Union européenne, 2011