A 12 ans, il fabrique des ours en peluche pour les enfants hospitalisés
Campbell Remess a neuf ans lorsqu'il va voir sa mère pour lui demander s'il peut acheter des cadeaux de Noël aux enfants hospitalisés. Une initiative touchante mais que sa famille ne peut supporter financièrement... Maman de 9 enfants, Sonya Wittaker lui fait donc comprendre qu'ils n'en ont pas les moyens. Elle pensait que cette idée serait aussitôt oubliée mais c'était sans compter sur la volonté de fer de son fils. En quelques jours, le jeune garçon fabrique cinq ou six jouets et demande de l'aide pour coudre un ours en peluche. Une fois de plus, la mère de Campbell ne peut pas répondre à son envie et l'envoie au lit... Mais une fois de plus, le jeune garçon ne lâche rien et revient quelques heures plus tard avec sa première peluche. "Il est venu me voir avec cette peluche qu'il a avait fait tout seul, c'était incroyable", raconte Sonya Wittaker à ABC.
Des ours en peluche pour les victimes des attentats de Paris et Bruxelles
Depuis ce jour, Campbell fabrique un ours en peluche tous les jours, lorsqu'il rentre de l'école. C'est en voyant le garçon si déterminé que sa mère a décidé de créer le groupe Facebook "Project 360 by Campbell ". Un des membres de ce groupe, Kat, voyant ainsi les progrès du garçon propose alors son aide en lui demandant s'il a besoin d'une petite usine. Sonya Wittaker décline immédiatement l'offre de Kat mais lui fait savoir que Campbell aurait par contre besoin d'un véritable espace de stockage : "J'ai créé ce soir la une cagnotte en ligne espérant récolter 1000 dollars en une semaine, finalement on a pu avoir 1000 dollars en 36 heures ", a expliqué Kat à ABC.
Grâce à la bonne volonté des internautes, Campbell obtient finalement son espace et des volontaires viennent même changer sa chambre en atelier de couture pendant qu'il est à l'école. Une véritable communauté s'est créée pour soutenir l'initiative singulière du jeune Australien. "Je fais des ours en peluche pour les parents dont les enfants sont à l'hôpital mais j'en ai aussi fait pour les envoyer à l'étranger, notamment à Paris après les attaques terroristes et à Bruxelles aussi", confie Campbell ". Sa mère ajoute alors en souriant : "Un simple 'oui débrouille toi' et il l'a fait. Regardez ce qu'il a acquis comme expérience et pratique en trois ans... Regardez ce qu'un oui a provoqué ".