Audrey Pulvar "mal barrée" et "effrayée"
Elle a été décrite comme une "femme de...", Audrey Pulvar peut-elle aujourd'hui réintégrer des rédactions qui l'avait bannie ? Tour à tour limogée par iTélé, France 2, France Inter, Audrey Pulvar a vu sa carrière sérieusement freinée ces derniers mois, particulièrement après la nomination de son compagnon Arnaud Montebourg dans le fauteuil de ministre du Redressement productif. La journaliste ne s'est cependant pas retrouvée le bec dans l'eau puisqu'elle a pris cet été en charge la direction de l'éditorial du magazine Les Inrockuptibles. Une arrivée contestée au sein même de la rédaction de ce titre. Elle intervient également comme chroniqueuse dans l'émission "Le Grand 8" sur D8, aux côtés de Laurence Ferrari, Roselyne Bachelot et Elisabeth Bost.
Maintenant séparée d'Arnaud Montebourg, une information confiée par Audrey Pulvar dans un SMS à l'AFP, la journaliste pourrait peut-être voir de nouveaux (ou anciens) horizons s'ouvrir à elle. Il se murmure déjà que France Inter pourrait lui rouvrir sa porte, pas forcément à la matinale. Et, dans un entretien accordé à Frédéric Taddeï pour le magazine GQ, dans son numéro de décembre, réalisé avant l'annonce officielle de sa rupture, Audrey Pulvar a parlé d'avenir. Cette professionnelle des médias de 40 ans a confié : "Je suis plutôt mal barrée. Je suis dans un moment de ma vie où tout cela me semble flou". Elle se dit "effrayée par tout ce qui se passe autour [d'elle]". "Quand je vois qu'un tweet sorti de son contexte peut faire l'objet d'une dépêche AFP...". En tout cas, pour Audrey Pulvar, si la période peut être confuse, une chose reste certaine : "Je sais faire un seul métier et je le ferai jusqu'à la fin de mes jours". A bon entendeur.
EN VIDEO – En 2008, sur le plateau de France 3, Audrey Pulvar avait interviewé François Hollande. Premier secrétaire du parti socialiste, il avait alors commenté les résultats du premier tour des élections municipales face à la journaliste.
(Photo : Audrey Pulvar sur le plateau de l'émission "Le Grand 8", copyright Maxime Bruno / D8)