Youssef Chahine

Le cinéaste egyptien Youssef Chahine nous quitte à l'âge de 82 ans. © Misr International Films

Né le 25 janvier 1926 à Alexandrie, le réalisateur égyptien Youssef Chahine est décédé le 27 juillet 2008 au Caire.

Pilier du cinéma égyptien  

Youssef Gabriel Chahine quitte son pays en 1947 pour suivre des études de cinéma. Il a 21 ans. Son objectif : Los Angeles. Il en revient trois ans plus tard pour réaliser son premier film, "Papa Amin" en 1950. Ses films, peu diffusés en Occident suivent au début les archétypes du cinéma égyptien (musicaux et patriotiques). En 1958, il réalise "Gare Centrale" et gagne la reconnaissance internationale. Egalement acteur, Youssef Chahine jouera dans deux de ses films.

Entre intimisme et contestation

Ses films mutent peu à peu dans les années 1960 vers la contestation, dénoncant politique, fanatisme, intégrisme et affairisme de l'Egypte. L'année 1973 marque le début d'une période de censure avec "Le moineau" qui le pousse à l'exil. Il analyse la société de son pays ("Le Choix"-1970) et rentre dans l'intime, l'autobiographique. Dans "Alexandrie pourquoi" (1978), il revient sur sa jeunesse et remporte l'année suivante, un Ours d'argent et le Grand Prix du jury au Festival de Berlin. Il se focalise ensuite sur les personnes et ouvre à la réflexion de l'Homme. En 1997, il est récompensé au festival de Cannes pour l'ensemble de son œuvre.

Né le 25 janvier 1926 à Alexandrie, le réalisateur égyptien Youssef Chahine est décédé le 27 juillet 2008 au Caire. Pilier du cinéma égyptien   Youssef Gabriel Chahine quitte son pays en 1947 pour suivre des études de cinéma. Il a 21 ans. Son objectif : Los Angeles. Il en revient trois ans plus tard pour réaliser son premier film, "Papa Amin" en 1950. Ses films, peu diffusés en Occident suivent au début les archétypes du cinéma égyptien (musicaux et patriotiques). En 1958, il réalise "Gare Centrale" et gagne la reconnaissance internationale. Egalement acteur, Youssef Chahine jouera dans deux de ses films. Entre intimisme et contestation Ses films mutent peu à peu dans les années 1960 vers la contestation, dénoncant politique, fanatisme, intégrisme et affairisme de l'Egypte. L'année 1973 marque le début d'une période de censure avec "Le moineau" qui le pousse à l'exil. Il analyse la société de son pays ("Le Choix"-1970) et rentre dans l'intime, l'autobiographique. Dans "Alexandrie pourquoi" (1978), il revient sur sa jeunesse et remporte l'année suivante, un Ours d'argent et le Grand Prix du jury au Festival de Berlin. Il se focalise ensuite sur les personnes et ouvre à la réflexion de l'Homme. En 1997, il est récompensé au festival de Cannes pour l'ensemble de son œuvre.
© Misr International Films