Marguerite Duras veut fuir son passé

Cette photo a été prise en Indochine, dans les années 1930 © SIPA

À 20 ans, en 1934, Marguerite sait qu'elle ne veut pas retourner d'où elle vient : l'Indochine. Il lui faut quitter sa mère, son frère Paul et son amant chinois. Pour elle, l'avenir est à Paris, en métropole. Douée pour les études, mal-aimée par une mère veuve dépassée par une vie difficile et deux fils rétifs, c'est Marguerite, la petite dernière qui, débarquée à Paris, va restaurer l'honneur familial en s'installant dans la bonne société parisienne. Elle fréquente des gens de droite, mène joyeuse vie. Elle aime les hommes, intelligents de préférence. La jolie jeune fille échange-t-elle ses faveurs contre un peu d'aisance matérielle ? Très vite, elle fera les rencontres décisives de sa jeunesse : Jean Lagrolet, son premier compagnon, puis Robert Antelme, qui deviendra son mari. La guerre va lui ouvrir les yeux sur ses propres valeurs. En 1944, elle s'engage politiquement et commence à laisser ressurgir son passé indochinois. Entre amour, passion et solitude travailleuse, Marguerite dessine son style. C'est sur le terreau de son histoire familiale que va éclore son génie.

En savoir plus sur Marguerite Duras à 20 ans

À 20 ans, en 1934, Marguerite sait qu'elle ne veut pas retourner d'où elle vient : l'Indochine. Il lui faut quitter sa mère, son frère Paul et son amant chinois. Pour elle, l'avenir est à Paris, en métropole. Douée pour les études, mal-aimée par une mère veuve dépassée par une vie difficile et deux fils rétifs, c'est Marguerite, la petite dernière qui, débarquée à Paris, va restaurer l'honneur familial en s'installant dans la bonne société parisienne. Elle fréquente des gens de droite, mène joyeuse vie. Elle aime les hommes, intelligents de préférence. La jolie jeune fille échange-t-elle ses faveurs contre un peu d'aisance matérielle ? Très vite, elle fera les rencontres décisives de sa jeunesse : Jean Lagrolet, son premier compagnon, puis Robert Antelme, qui deviendra son mari. La guerre va lui ouvrir les yeux sur ses propres valeurs. En 1944, elle s'engage politiquement et commence à laisser ressurgir son passé indochinois. Entre amour, passion et solitude travailleuse, Marguerite dessine son style. C'est sur le terreau de son histoire familiale que va éclore son génie. En savoir plus sur Marguerite Duras à 20 ans
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