Valérie Trierweiler et Anne Hidalgo mettent la pression sur François Hollande
Le rendez-vous a été donné place de la République, à Paris, en vue d'inaugurer une exposition éphémère consacrée aux jeunes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram depuis plus de trois mois. L'ancienne compagne de François Hollande Valérie Trierweiler et la maire de Paris Anne Hidalgo se sont associées pour soutenir les 220 jeunes femmes qui avaient fait l'objet d'une vague de soutien à travers le monde en avril, après leur enlèvement, derrière le slogan "Bring back our girls" (rendez-vous nos filles). Opposé à toute forme d'éducation des jeunes filles et friand de rançons, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, avait menacé de les vendre ou de les traiter comme des esclaves à l'époque. Multipliant les enlèvements, les pillages et les attentats, la secte n'a depuis donné aucune nouvelle des jeunes filles dont le sort reste des plus flous.
220 silhouettes, portant chacune le nom d'une lycéenne, seront installées place de la République, liées entre elles par des chaînes. En soutenant cette initiative et en appelant à les rejoindre ceux qui ne sont pas "insensibles" au sort de Nigérianes, Valérie Trierweiler et Anne Hidalgo envoient en creux un message à François Hollande, comme elles ont déjà pu le faire ces dernières semaines. Dans un tweet posté lors du match France-Nigéria, en pleine coupe du monde, Valérie Trierweiler avait déjà appelé le chef de l'Etat (et les supporters de l'Equipe de France) à ne pas oublier les lycéennes. Comme Michèle Obama aux etats-Unis, elle est l'une des nombreuses personnalités à diffuser le message #BringBackOurGirls sur les réseaux sociaux.
En mai dernier Valérie Trierweiler avait déjà manifesté au Trocadéro, à Paris, aux côtés de Carla Bruni, Rama Yade, ou encore Alexandra Lamy.