Le directeur de Sciences Po Paris accusé de violences conjugales, donne une autre version des faits

Le directeur de Sciences Po Paris accusé de violences conjugales, donne une autre version des faits En poste depuis 2021 à la tête de la prestigieuse école Sciences Po Paris, Mathias Vicherat a été placé en garde à vue avec sa compagne dimanche soir pour violences conjugales.

Sciences Po Paris se retrouve à nouveau dans la tourmente. Cette fois-ci, c'est son directeur Mathias Vicherat, arrivé en poste il y a deux ans, en novembre 2021, pour succéder à Frédéric Mion, alors empêtré dans l'affaire Olivier Duhamel. Comme le relaie Le Parisien, Mathias Vicherat a été placé en garde à vue dimanche 3 décembre 2023 au commissariat du 7e arrondissement de la capitale avec sa compagne, Anissa Bonnefont, pour violences conjugales.

Si les gardes à vue ont finalement été levées ce lundi après-midi, "l'enquête se poursuit en préliminaire", a fait savoir le ministère public, qui a par ailleurs précisé que "l'unité médico-judiciaire n'a relevé d'incapacité totale de travail sur aucun des deux" conjoints, mais également qu'"aucun des deux n'a souhaité déposer plainte à ce stade". Lors de leur garde à vue, les deux conjoints se seraient mutuellement accusés de violences conjugales.

Quels sont les faits reprochés à Mathias Vicherat ?

À l'origine, tout serait parti, dimanche soir, de la venue au commissariat de la compagne de Mathias Vicherat, qui souhaitait alors déposer une main courante contre ce dernier, affirmant avoir été poussée par le directeur de l'école de l'élite de 45 ans et avoir ainsi chuté par terre. Selon Le Figaro, il s'agirait de l'actrice et réalisatrice Anissa Bonnefont, 39 ans. Toujours d'après la source du Parisien, elle aurait au passage fait part d'un autre événement survenu au sein du couple six semaines plus tôt, lors duquel son compagnon lui aurait cassé le poignet, précisant à l'époque n'avoir pas porté plainte. 

Le quotidien de la capitale précise cependant que peu après l'arrivée d'Anissa Bonnefont au commissariat, les policiers auraient vu le directeur de Sciences Po Paris débarquer à son tour. Comme sa compagne, il aurait affirmé vouloir déposer une main courante contre sa conjointe. Il lui reproche de son côté de lui avoir notamment mis une claque.