L'intégralité de l'émission.
Les autres phrases clés
"François Hollande et Nicolas Sarkozy ont monopolisé 80 % du temps d'antenne"
"Sarkozy ne veut pas m'avoir en face de lui"
"La seule solution pour la Grèce, c'est de sortir de l'euro"
"Mélenchon est prisonnier de son internationalisme"
"Je propose de renationaliser Total"
"Total joue contre la France"
Nicolas Dupont-Aignan
"Gaulliste, républicain, souverainiste." Ce sont les trois termes qui reviennent le plus souvent pour qualifier la ligne de Nicolas Dupont-Aignan. Ancien membre de l'UMP où il a plusieurs fois fait acte de dissidence, ce député de l'Essonne depuis 1997 et maire d'Yerres depuis 1995 quitte le parti majoritaire en janvier 2007 après une rivalité de plusieurs mois avec Nicolas Sarkozy pour la candidature à la présidentielle (il devra finalement renoncer faute de signatures). Il faut dire qu'après avoir soutenu Philippe de Villiers et adhéré au RPF de Charles Pasqua, l'eurosceptique Nicolas Dupont-Aignan fut tout aussi sceptique sur le rassemblement de la droite républicaine opéré lors de la création de l'UMP en 2002.
Contre le CPE, contre la privatisation de GDF et contre la ligne libérale de Nicolas Sarkozy, Nicolas Dupont-Aignan émerge en 2005 comme l'un des grands tenants du "non" au référendum sur la Constitution européenne. Après la rupture de 2007, l'opposition à Nicolas Sarkozy s'intensifie : Debout la République reste à l'écart de la majorité au Parlement, s'oppose au paquet fiscal, au traité de Lisbonne, à la réintégration de la France dans l'Otan à Hadopi (Nicolas Dupont-Aignan milite pour une licence globale). Aujourd'hui le mouvement et son leader cherchent encore à s'imposer entre "la gauche-bobo, l'extrême-gauche, l'UMP libérale et l'extrême-droite". A la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan sera le candidat du retour à l'euro-franc, du "protectionnisme intelligent" et du "fabriqué en France".
Et aussi sur L'Internaute