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Née à Nancy, Nadine Morano s'est lancée très jeune dans la politique. Elle va d'abord militer chez les Jeunes RPR de Meurthe-et-Moselle avant de devenir chargée de mission au Conseil régional de Lorraine. Elue députée en 2002 elle devient conseillère régionale de Lorraine en 2004 et s'impose progressivement comme l'une des principales personnalités de la droite pour ses prises de positions souvent tranchées (sur Internet et ses dérives notamment), en s'appuyant sur une image populaire et sur des origines "modestes".

Parmi les principales supportrices de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007 en tant que porte-parole de l'UMP, elle va être à l'origine des attaques les plus violentes contre Ségolène Royal, allant jusqu'à s'immiscer incognito à l'une de ses réunions publiques. Après sa défaite aux municipales à Toul, Nadine Morano est finalement récompensée en 2008 en étant nommée au secrétariat d'Etat à la Famille elle sera ensuite chargée de la Solidarité en 2009 puis de la Formation professionnelle en 2010, malgré un autre échec aux régionales.

Depuis 2007, Nadine Morano se démarque par son style hors normes en politique. A plusieurs reprises, elle s'emporte violemment contre les médias, provoquant par exemple un clash sur iTélé en 2008 ou demandant des excuses à Marianne qui avait qualifié Nicolas Sarkozy de "voyou" sur l'une de ses couvertures en 2010. Mais Nadine Morano s'illustre aussi par les buzz qu'elle provoque, parfois volontairement, mais aussi à son insu. En 2008, aux universités d'été de l'UMP, une vidéo de la future ministre engagée dans une danse endiablée avec les jeunes militants du parti cartonne sur Internet. En 2011, pendant la trêve de Noël, elle veut s'emparer de Twitter et lâche, à l'instar de son collègue Eric Besson, des centaines de messages dont quelques pépites restées dans les annales. En juin 2012, elle sera finalement défaite aux législatives après une campagne houleuse, pendant laquelle elle a clairement fait appel au vote FN.

Son interview sur L'Internaute en 2010

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