Anne Pingeot, Dalida, Danielle, Laure Adler... Les femmes de François Mitterrand [PHOTO]

Anne Pingeot, Dalida, Danielle, Laure Adler... Les femmes de François Mitterrand [PHOTO] ANNE PINGEOT - Deux livres dévoilent les lettres envoyées par François Mitterrand à son amour secret, Anne Pingeot. Retour sur ces femmes qui ont compté dans la vie de l'ancien président...

[Mis à jour le 6 octobre 2016 à 8h29] Deux ouvrages, publiés aux éditions Gallimard le 13 octobre prochain, révèlent la correspondance privée de François Mitterrand avec Anne Pingeot pendant plus de trente ans. Des ouvrages chocs, publiés à quelques jours du centième anniversaire de François Mitterrand et un peu plus de 20 ans après la mort de l'ancien chef de l'Etat, qui garda secrète pendant des décennies cette idylle avec l'historienne et conservatrice au Louvre et au Musée d'Orsay. "Lettres à Anne" et "Journal pour Anne. 1964-1970" relanceront les éternels débats sur les relations qu'entretenait François Mitterrand avec les femmes. Pour en savoir plus sur les femmes de la vie de François Mitterrand, cliquez sur la photo ci-dessous : 

François Mitterrand disait à Roland Dumas, un de ses proches en politique (et son ancien ministre des Affaires étrangères) : "On ne peut pas les avoir toutes, mais il faut essayer". Si l'ex-Président a collectionné les relations avec les femmes, toutes n'ont cependant pas eu la même importance pour lui. Parmi les femmes de sa vie, il y a évidemment Danielle Mitterrand (52 ans de mariage), mais aussi sa maîtresse de 30 ans Anne Pingeot, son amante suédoise pendant 15 ans Christina Forsne ou encore son aventure hors du temps avec Dalida. D'autres histoires sont plus anecdotiques, mais revêtent un côté énigmatique indéniable (l'actrice Annie Girardot ou l'animatrice Christine Bravo).

Françoise Giroud écrivait dans l'Express, en 1996, quelques jours après la mort de François Mitterrand : "L'eût-il voulu, il eût été capable de séduire une pierre, geste économe, œil brillant de malice, voix feutrée, propos enveloppant comme un châle". Depuis sa déception amoureuse, à la vingtaine, quand sa fiancée de l'époque ne l'a pas attendu alors qu'il affrontait la guerre, François Mitterrand semble avoir choisi de ne pas choisir : qu'il s'agisse d'amantes dans la vie privée, d'intimes dans le monde des médias ou de sherpas dans la vie politique, il a multiplié confidentes, maîtresses et protégées tout au long de son existence.