Gérald Darmanin accusé de viol : le ministre de l'Intérieur blanchi ce mercredi

Gérald Darmanin accusé de viol : le ministre de l'Intérieur blanchi ce mercredi La Cour de cassation a validé ce mercredi le non-lieu en faveur de Gérald Darmanin, accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz.

La Cour de cassation de Paris a rendu son verdict ce mercredi 14 février. Elle rejette le pourvoi déposé devant la Cour de cassation par Sophie Patterson-Spatz contre le non-lieu dont a bénéficié Gérald Darmanin en 2023 dans l'enquête qui le vise pour viol. Le ministre de l'Intérieur est définitivement blanchi. L'ex-sympathisante de l'UMP, ex-LR, aujourd'hui âgée de 52 ans l'accusait de viol depuis 2017, des faits qu'il conteste formellement. L'avocate de la plaignante pourrait désormais "saisir la Cour européenne des droits de l'Homme" afin d'entamer une action en responsabilité, une procédure permettant de faire condamner l'Etat pour déni de justice. 

Des faits qui remontent à 2009

Pour rappel, une information judiciaire avait été ouverte en 2020 dans ce dossier sur des faits de viol qui remonteraient à 2009. Selon la plaignante, les faits se seraient déroulés lorsqu'elle était sympathisante de l'UMP (désormais LR). Elle avait sollicité le soutien de Gérald Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP, pour la révision d'une condamnation de 2005 pour chantage et appels malveillants à l'égard de son ex-compagnon.

L'actuel premier flic de France lui aurait promis de l'aider via un courrier à la Chancellerie en insistant pour qu'elle l'accompagne dans un hôtel. Si ce dernier reconnaît avoir eu une relation sexuelle avec Sophie Patterson-Spatz, il indique avoir "cédé aux charmes" d'un femme "entreprenante". Cette dernière portera plainte plusieurs années après, en 2017.