Ce que Louis Boyard pense du PS et des Ecologistes après sa défaite aux municipales

Ce que Louis Boyard pense du PS et des Ecologistes après sa défaite aux municipales Battu lors des élections municipales anticipées à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), dimanche 2 février 2025, Louis Boyard (LFI) a fustigé les autres partis de gauche et leur manque de soutien lors du deuxième tour.

Une défaite pour LFI. Ce dimanche 2 février, le député du Val-de-Marne Louis Boyard a été défait au deuxième tour de l'élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges. C'est la candidate LR - Kristell Niasme - qui a remporté la mairie avec 49 % des suffrages, plus de dix points devant l'élu insoumis (38,75 %), lui-même loin devant Philippe Gaudin (DVD), totalisant 12,25 % des voix. Un revers au goût amer pour LFI qui misait beaucoup sur la candidature de Louis Boyard sous l'étiquette LFI, sans bénéficier du soutien des autres forces de gauche, également membre du Nouveau Front populaire. 

"Où étaient les communistes, les socialistes, les écologistes ?"

La France insoumise n'est donc pas parvenue à remporter la mairie de Villeneuve-Saint-Georges, seuls, sans le soutien de la gauche. Une gauche ou plutôt, le reste de la gauche que Louis Boyard n'a pas manqué d'étriller après sa défaite. "Où étaient les communistes, les socialistes, les écologistes ? Je vais vous faire une confidence, je ne sais pas (...) Quand notre liste été accusée de communautarisme. Où étaient-ils ? Alors qu'on était insultés, calomniés, intimidés. Où étaient-ils ? Lorsqu'il a fallu nous aider à battre l'extrême droite. Où étaient-ils ? En tout cas aujourd'hui, pas dans les urnes. Pas à nos côtés. Pas aux côté du peuple villeneuvois", a-t-il déclaré sur X. 

De son côté, le député Picardie Debout de la 1ère circonscription de la Somme, François Ruffin, accuse implicitement LFI de faire passer la défaite pour une victoire. "La défaite est une victoire. Le recul est une progression. La division est une force", lançait-il sur X ce dimanche 2 février, accompagné d'un hashtag "orwellien", #Lagauche1984, en référence au roman dystopique de George Orwell sur les conséquence du totalitarisme. 

"Tous étaient unis face à LFI", lance Mélenchon

Effectivement, Louis Boyard privilégie dans sa communication post-défaite porter un "message d'espoir". "Tout le monde était contre nous. Le Ministre de l'Intérieur et ses ingérences dans les élections, le Front National, Zemmour, la presse Bolloré… Et bien sûr, les Macronistes, qui face à la révolution citoyenne ont choisi l'extrême droite. Tout un système qui devant la révolution citoyenne préfère la fascisation de la France", regrette-t-il, toujours sur le réseau social X. Ce dernier a appelé les "opprimés" à faire "comme nous", en menant "la bataille des élections municipales en 2026" aux côtés de La France insoumise. 

Une communication qui peut interroger, toutefois bien huilée, et validée par le chef historique du parti, Jean-Luc-Mélenchon : "Le refus de l'union par la gauche traditionnelle a empêché la victoire de la liste de Louis Boyard et la droite garde la ville. Pourtant Louis Boyard a réuni dix points de plus que la liste de la "gauche" aux précédentes municipales. De Zemmour et Bardella au reste du champ politique, tous étaient unis face à LFI. Le score de Boyard est un acquis pour la prochaine municipale dans un an et pour toutes nos listes au premier tour", a déclaré le multiple candidat à l'élection présidentielle, hier, sur X.