Marshall Applewhite : le prophète asexué

Marshall Applewhite s'est suicidé en 1997 après avoir tourné une dernière vidéo expliquant ses thèses © SIPA

Prof de chant dans une université de Houston (Etats-Unis), Marshall Applewhite est victime d'une crise cardiaque au début des années 1970. Il prétend vivre une expérience de mort imminente et rencontre une infirmière, Bonnie Nettles. Ensemble, ils s'isolent de leurs familles, renoncent à la sexualité et montent un groupe : Heaven's gate ("la porte du paradis"). Selon leur croyance mélangeant christianisme et science-fiction, les extraterrestres ont créé la vie sur Terre. L'ascétisme devient la règle : Applewhite et des membres de la communauté se font castrer. Progressivement s'installe la certitude que le monde va être "recyclé" : la seule chance de survie consiste à la quitter au plus vite. Début 1997, la comète Hale-Bopp illumine le ciel du monde entier. Applewhite assure qu'un vaisseau se cache derrière l'astre et viendra chercher les membres. Avec 38 adeptes, il se suicide dans une villa de San Diego en avalant des barbituriques. Tous portent une paire de Nike et un sachet sur la tête.

Prof de chant dans une université de Houston (Etats-Unis), Marshall Applewhite est victime d'une crise cardiaque au début des années 1970. Il prétend vivre une expérience de mort imminente et rencontre une infirmière, Bonnie Nettles. Ensemble, ils s'isolent de leurs familles, renoncent à la sexualité et montent un groupe : Heaven's gate ("la porte du paradis"). Selon leur croyance mélangeant christianisme et science-fiction, les extraterrestres ont créé la vie sur Terre. L'ascétisme devient la règle : Applewhite et des membres de la communauté se font castrer. Progressivement s'installe la certitude que le monde va être "recyclé" : la seule chance de survie consiste à la quitter au plus vite. Début 1997, la comète Hale-Bopp illumine le ciel du monde entier. Applewhite assure qu'un vaisseau se cache derrière l'astre et viendra chercher les membres. Avec 38 adeptes, il se suicide dans une villa de San Diego en avalant des barbituriques. Tous portent une paire de Nike et un sachet sur la tête.
© SIPA