Renaud revient sur les attentats dans sa chronique pour Charlie Hebdo

Renaud reprend la plume pour Charlie Hebdo avec deux chroniques par mois. BFMTV a pu consulter son premier texte.

[Mis à jour le 01 mars 2016 à 12h54] "Même pas peur !". Le chanteur Renaud l'avait déjà dit sur la place de la République après les attentats de Paris en janvier dernier, il l'écrit encore aujourd'hui dans sa chronique qui doit paraître ce mercredi dans Charlie Hebdo. 20 ans après avoir contribué au journal satirique, Renaud a annoncé reprendre la plume et publier deux fois par mois un texte dans ses colonnes. BFMTV a pu consulter la première de ses chroniques. Et avec le style qu'on lui connaît, Renaud y fait référence aux attentats qui ont décimé la rédaction de Charlie Hebdo.

"Je suis resté en 1992 où Charlie valait 10 balles alors que de nos jours il en vaut autant, mais ce sont des balles de kalachnikov – ce ne sont pas les 12 victimes de janvier qui me contrediront", écrit celui qui a toujours gardé de forts liens avec les membres du journal. Renaud explique aussi que ses proches l'ont dissuadé de collaborer de nouveau avec Charlie Hebdo, par crainte pour sa sécurité. "Ta vie sera un enfer !", "Tu vas être obligé de te cogner des flics en permanence pour ta sécu !", "Tu risques de voir des concerts perturbés !", lui aurait dit son entourage. "Même pas peur", répond Renaud dans cette chronique. Le chanteur assume sa provocation sans peine. "Ça (son retour dans les colonnes de Charlie Habdo, ndlr) va en énerver plus d'un, ce qui me met en joie".

Dans cette première chronique, Renaud évoque aussi son quotidien. Il fait part, par exemple, de l'admiration qu'il a pour son fils Malone, âgée de 10 ans, qui réussit à lui mettre "une branlée au Scrabble". "Je n'en reviens pas de son intelligence hors normes et de sa culture très cultivée comme son père, mais j'ai 54 ans de plus que lui et j'ai lu tous les livres (à l'exception du Coran, mais je m'y mets bientôt)", écrit-il d'après BFMTV. Le chanteur annonce aussi quel sera le thème de son prochain texte : "le peuple corse et particulièrement un prisonnier corse otage de la raison d'Etat, j'ai nommé Yvan Colonna".