Du poison dans le poisson : les produits à éviter

Du poison dans le poisson : les produits à éviter Plusieurs enquêtes scientifiques mettent en garde contre la consommation de certains produits de la mer. Voici 40 d'entre eux qu'il vous faut, au mieux, éviter et au pire bannir.

Des morceaux d'ovocyte dans les conserves de thon d'un distributeur, des noix de Saint-Jacques artificiellement gonflées à l'eau, de l'espadon contre-indiqué chez les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants en bas-âge… Qu'il s'agisse de marques bien précises, comme celles épinglées par 60 millions de consommateurs ce mois-ci, ou de familles de poissons à éviter, tel les grands prédateurs marins, les produits de la mer ne sont pas toujours aussi bons pour la santé qu'on le croit. Au début des années 2010, déjà, des études menées par le Biodiversity research institute et le Zero mercury working group tiraient la sonnette d'alarme quant à la pollution au mercure dans le poisson, un poison lent pour notre cerveau qui pourrait grimper de 50 % d'ici 2050 dans l'océan pacifique. Quant aux marques des supermarchés, elles jouent parfois avec le consommateur dans la composition de leurs produits. Pour en savoir plus sur les marques et les poissons à éviter ou à limiter au maximum, cliquez sur l'image ci-dessous : 

Limiter sa consommation de poisson

Ce conseil va sans doute à contre-courant de ce que vous avez pu entendre jusqu'ici : il faut limiter sa consommation de poisson à deux portions par semaine. C'est l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui le donne, après avoir constaté via l'étude CALIPSO que "ce sont les plus forts consommateurs de produits de la mer qui absorbent des doses de contaminants supérieures au seuil d'alerte". Dans ces deux portions par semaine, il est conseillé d'inclure une portion de poisson gras (saumon, maquereau...) à forte concentration en oméga 3 et une portion de poisson maigre (cabillaud, truite...). Tout en variant les espèces et les provenances.