Nous noublions pas Zineb Redouane, 80 ans, morte davoir voulu fermer la fenêtre de son appartement au 4e étage, touchée en plein visage par une grenade lacrymogène le 1er décembre 2018.
Elle vivait au 12 rue des Feuillants à Marseille.
pic.twitter.com/7sTGOgHHIE
— Al Kanz (@Alkanz)
15 janvier 2019
Comme le rapporte
franceinfo, Zineb Redouane fermait les volets de son appartement proche de la Canebière et situé au quatrième étage, "pour éviter les fumées de bombes lacrymogènes" quand "un projectile l'a heurtée au visage". Nadja, voisine de la victime, témoigne dans
Libération : "Quand je suis arrivée, elle sortait de la salle de bains une serviette en sang sur la mâchoire. Elle criait : 'Ils m'ont visée, ils m'ont visée !' L'appartement était rempli d'une fumée noire. Elle m'a racontée que deux policiers en tenue se trouvaient sur le trottoir d'en face de la Canebière et lui ont tiré dessus." Zineb Redouane est morte "d'un choc opératoire", victime d' "un arrêt cardiaque" au cours de l'intervention chirurgicale subie, a déclaré le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. L'autopsie a également révélé que le "choc facial n'était pas la cause du décès".