La distance d'un mètre, de plus en plus contestée

2 avril 2020 à Paris. Des clients font la queue à l'extérieur d'un magasin. © CHINE NOUVELLE / SIPA

Début avril, en parallèle de la publication de l'étude chinoise évoquée plus avant dans ce dossier, la société Ansys, spécialisée dans la simulation numérique, a également mis en évidence que l'écart d'un mètre serait insuffisant. "Les gouttelettes expulsées lors d'un éternuement ou d'une quinte de toux peuvent parcourir jusqu'à 28 m/s dans certaines conditions et n'ont pas le temps de retomber au sol sous l'effet de la gravité", indique Thierry Marchal, directeur Santé chez Ansys et interrogé par Futura Sciences. "Après 1,5 mètre ou 2 mètres, la majorité des gouttelettes expulsées rejoignent le sol. Le risque de contamination est moindre, mais le risque nul n'existe pas". L'entreprise américaine a démontré que la pratique du jogging accentue la portée des molécules expulsées. De fait, un coureur devrait respecter une distance d'au moins trois mètres et les cyclistes de dix mètres.

Début avril, en parallèle de la publication de l'étude chinoise évoquée plus avant dans ce dossier, la société Ansys, spécialisée dans la simulation numérique, a également mis en évidence que l'écart d'un mètre serait insuffisant. "Les gouttelettes expulsées lors d'un éternuement ou d'une quinte de toux peuvent parcourir jusqu'à 28 m/s dans certaines conditions et n'ont pas le temps de retomber au sol sous l'effet de la gravité", indique Thierry Marchal, directeur Santé chez Ansys et interrogé par Futura Sciences. "Après 1,5 mètre ou 2 mètres, la majorité des gouttelettes expulsées rejoignent le sol. Le risque de contamination est moindre, mais le risque nul n'existe pas". L'entreprise américaine a démontré que la pratique du jogging accentue la portée des molécules expulsées. De fait, un coureur devrait respecter une distance d'au moins trois mètres et les cyclistes de dix mètres.
© CHINE NOUVELLE / SIPA