Menaces contre des lycées : un nouveau mineur placé en garde à vue

Menaces contre des lycées : un nouveau mineur placé en garde à vue Un lycéen habitant à Cenon, près de Bordeaux, a été placé en garde à vue ce vendredi 29 mars après des menaces de mort et des menaces d'attentat contre un lycée. La veille, deux frères ont été interpellés dans les Hauts-de-Seine.

Un adolescent de 16 ans a été interpellé à Cenon, dans la région de Bordeaux, en Gironde, ce vendredi 29 mars à 6h30 du matin. Il a été placé en garde à vue, selon des informations de BFMTV.  Les forces de l'ordre le soupçonnent d'avoir menacé de commettre un attentat contre un lycée, et d'avoir également menacé de mort certains professeurs et la direction de l'établissement.

Le lycéen aurait notamment menacé sa proviseure et quatre professeurs par mail, mardi 26 mars 2024. Il aurait également expliqué qu'il voulait faire sauter l'établissement. Ces mails étaient signés "le guerrier de Daesh". Toutes les personnes visées par ces mails ont porté plainte. Le jeune homme est désormais en garde à vue pour "apologie du terrorisme" et "menaces de mort". Il aurait en partie reconnu les faits, en expliquant qu'il avait "la paresse d'aller en cours mardi dernier", selon une source judiciaire à BFMTV.

La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, s'est rendue dans ce lycée ce vendredi 29 mars. "Je déploierai une force mobile scolaire qui restera nationale et qui pourra être projetée dans les établissements qui connaîtraient des difficultés", a-t-elle annoncé sur place. 

Deux autres interpellations la veille

Cet événement survient moins de 24 heures après deux autres interpellations, dans les Hauts-de-Seine. Deux frères, nés en 2005 et 2007, ont été arrêtés à Malakoff. Des arrestations qui ont eu lieu dans le cadre de l'enquête sur le piratage des environnements numériques de travail (ENT) de 130 lycée franciliens et des Hauts-de-France.  L'auteur anonyme se revendiquait de Daesh. L'enquête, pour "accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, et introduction frauduleuse de données", a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité, une division de la police judiciaire parisienne.  

Nicole Belloubet avait alors annoncé la tenue d'un "audit sur la sécurisation des ENT, pour voir s'il y a des failles éventuellement réparables".