Le dernier mail des impôts est important : gare à la mauvaise surprise qui vous guette

Le dernier mail des impôts est important : gare à la mauvaise surprise qui vous guette Ce message des impôts est très important pour votre compte bancaire.

Un mail des impôts est arrivé dans les boîtes il y a quelques jours. Cette fois, ce n'est pas pour parler d'impôt sur le revenu ou de taxe foncière. Il n'empêche, le message revêt tout de même d'une certaine importance car il aura un impact sur vos finances dans les mois à venir. Mieux vaut donc le lire avec attention afin d'éviter une mauvaise surprise.

"Employez-vous une aide à domicile ? Bénéficiez-vous de services à la personne ? Réalisez-vous des dons ou versez-vous des cotisations syndicales ?" : telles sont les questions posées par la DGFiP, laquelle évoque également les avances sur crédits et réductions d'impôts. Si le contenu peut paraître complexe, il est crucial de bien répondre à l'administration.

Cet e-mail a été adressé à tous ceux qui font garder leurs enfants de moins de six ans, que ce soit à domicile ou dans une structure, emploient une aide à domicile (femme de ménage, etc.), effectuent des dons à des associations, ou investissent dans l'immobilier locatif. Autant de situations qui permettent de réduire l'impôt à payer. Pour ces 9 millions de foyers concernés, le fisc prévoit un versement anticipé afin que la réduction d'impôts n'arrive pas qu'après la déclaration de revenus.

Dans son message, le fisc demande donc si, en 2024, vous avez conservé ces mêmes dépenses, dons ou investissements. Si c'est le cas, vous recevrez en janvier 2025 une avance représentant 60 % du crédit d'impôt perçu en 2024 (calculé sur les dépenses de 2023). Le reste sera versé durant l'été 2025, une fois la déclaration de revenus 2024 complétée. Aucune démarche ne sera à effectuer, tout sera automatique.

En revanche, si ces dépenses ont diminué ou cessé depuis le début de l'année 2024, il est important d'en informer le fisc dès maintenant et, au plus tard, le 12 décembre 2024. En effet, si vous n'avez plus recours à ce type de service et que vous ne le signalez pas, vous recevrez, en janvier, la même avance qu'en janvier dernier.

Mais ce ne sera pas un cadeau : lors de la déclaration de revenus au printemps, la DGFiP vous demandera de rembourser la somme puisque vous n'avez plus recours à ces dispositifs. De quoi entraîner une grosse dépense si l'argent n'a pas été mis de côté. Mieux vaut donc signaler le changement tout de suite à l'administration.