+20% chez ce spécialiste : le prix de cette consultation va exploser
C'est l'un des drames de la société : repousser ou renoncer à des soins, alors que son état de santé nécessite, a minima, un rendez-vous chez un médecin. Loin d'être un phénomène marginal, cela touche beaucoup de Français qui, pour diverses raisons, ne se soignent pas comme ils le devraient. Diverses raisons expliquent cela : les délais d'obtention de rendez-vous, les déserts médicaux ou encore le coût de la consultation.
Selon une étude publiée par Ouest-France, environ 1 Français sur 4 a déjà renoncé à des soins ou examens médicaux en raison du montant de la facture. Si, sur le papier, une prise en charge des dépenses est assurée par la sécurité sociale et les mutuelles, la réalité est souvent tout autre en raison des dépassements d'honoraires. Le plus souvent, ce sont chez les spécialistes que la note flambe. L'un d'entre eux va notamment voir ses tarifs s'envoler dans quelques mois.
Cela fait partie des impondérables pour les femmes : consulter, régulièrement, une gynécologue. Il en existe deux types : la gynécologue obstétricienne et la gynécologue médicale. La première est apte sur l'ensemble des suivi à effectuer, grossesse comprise, tandis que la seconde n'est pas qualifiée pour la grossesse et la naissance. Un rendez-vous qui a un coût souvent très élevé.
A partir du 1er décembre 2024, se rendre chez une gynécologue médicale coûtera au moins 37 euros, contre 33,50€ jusqu'ici. Mais ce tarif ne restera en vigueur que quelques mois. Le 1er juillet 2025, un nouveau prix sera pratiqué : 40€ la consultation. Soit une hausse de près de 20% en moins d'un an. Sachant que le tarif est simplement passé de 32 à 33,50€ en deux ans.
Pour les Françaises suivies par une gynécologue qui applique les prix de base, cela ne change presque rien pour elles : la sécu et la mutuelle continueront de tout prendre en charge. Seulement, comme le montant remboursé par la mutuelle sera plus élevé, le prix annuel de la mutuelle va augmenter (couplé à la hausse des autres dépenses de santé).
Cette augmentation pourrait toutefois cacher une "bonne" nouvelle. Beaucoup de patientes doivent payer bien plus que le tarif de base, surtout dans les grandes villes. Or, la somme qui dépasse ce tarif de base est entièrement à la charge de la personne. Comme le tarif de base va augmenter, la part payée par la patiente pourrait ainsi diminuer, si la spécialiste n'augmente pas ses tarifs. Ce qui n'est pas gagné.