Contrôle de police : comment réagir ?

Contrôle de police : comment réagir ? Un contrôle de police est toujours un moment désagréable et stressant. Afin qu'il se finisse le mieux et le plus rapidement possible, voici quelques conseils à adopter.

Le simple contrôle de routine, l'arrestation pour une infraction ou un délit... Rares sont les automobilistes qui n'ont pas eu affaire un jour ou l'autre avec les forces de l'ordre.
Pour que ce moment soit le plus court possible et qu'il se déroule de la meilleure manière, il convient de respecter ces simples règles :

Rester calme et courtois

Cela semble une évidence : il ne faut pas être agressif lors d'un contrôle de police. Soyez aussi poli que votre interlocuteur. Les forces de l'ordre sont plutôt susceptibles. Elles n'apprécient pas les manques de respect, les paroles ou attitudes désobligeantes à leur encontre. Elles disposent par ailleurs d'un arsenal législatif très large (donc dissuasif) pour cumuler les infractions et additionner les PV si votre comportement leur déplaît. Inutile de dire qu'ils auront toujours le dernier mot.

Reconnaître les faits

Qui n'a jamais eu cette question un brin piégeuse lors d'une arrestation de police "Savez-vous pourquoi on vous arrête ?" Ne croyez pas que l'agent vous demande de faire son travail. Il teste tout simplement votre honnêteté et sur ce plan, mieux vaut ne pas jouer au plus malin. Reconnaissez les faits tout de suite et assumez-en l'entière responsabilité, quitte ensuite à faire votre mea-culpa et montrer que vous avez des regrets.

Ne pas mentir

Si vous commencez à mentir, vous tomberez dans un engrenage dont il sera dur de ressortir. Le jeu n'en vaut pas la chandelle d'autant que les conséquences pourraient être très fâcheuses. Soyez franc et honnête, vous attirerez beaucoup plus la sympathie de l'agent qui, dites-le vous, a l'habitude des automobilistes de mauvaise foi.

Faire des réponses concises

N'essayez pas d'avoir raison et ne soyez pas trop bavard. Faites des réponses courtes, vous éviterez de donner d'autres éléments potentiellement compromettants (on ne sait jamais). Vous paraîtrez également moins nerveux ou inquiet. 

Signer ou non la reconnaisance de l'infraction

Juridiquement, l'auteur de l'infraction n'est pas obligé de signer la reconnaissance de l'infraction. Néanmoins sur le terrain, le refus de signer peut (dans certains cas) vous attirer les foudres du policier ou gendarme qui cherchera la petite bête... Pesez alors le pour et le contre. Si vous refusez de signer, vous êtes dans votre droit et vous pourrez par la suite contester l'infraction.

Attirer la clémence

Le respect de ces règles pourrait vous permettre d'obtenir la clémence du policier ou gendarme. Néanmoins, ce cas de figure n'est possible que pour les petites infractions où le comportement du conducteur a son importance dans le traitement "policier" de l'infraction. Dans le cas de délit ou d'accident grave, le conducteur est prioritairement condamné pour ses faits.

Conclusion

Lors d'un contrôle de police, que vous soyez coupable ou non, faites profil bas. N'oubliez pas que les forces de l'ordre sont assermentées. Aux yeux de la justice, leurs voix valent bien plus que la vôtre. S'interposer pourrait vous coûter cher : "conduite dangereuse" ou "non maîtrise de sa vitesse" sont des infractions que l'agent peut utiliser de manière punitive car il n'a pas besoin de les justifier. Par ailleurs, l'outrage à agent est passible de 6 mois de prison et 7 500 euros d'amende.

 

Et aussi

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