Si vous voyez un sac en plastique sur un arbre, restez éloigné - il signale un danger proche

Si vous voyez un sac en plastique sur un arbre, restez éloigné - il signale un danger proche Derrière ce petit sac en plastique peut se cacher un véritable danger. Soyez vigilant, et surtout, restez à distance.

Se promener en forêt, dans un parc ou à la campagne est une des activités favorites au printemps, mais ce n'est pas totalement sans danger. Si l'on connaît les dangers des tiques au printemps, ce n'est pas la seule petite bête dont il faut se méfier lors de vos sorties en pleine nature. D'autres animaux discrets comme certaines chenilles peuvent devenir un problème dès le mois d'avril. Une fois que vous êtes proche de cette bestiole, c'est souvent trop tard. Heureusement, il existe un signe facile à repérer de loin.

Vous avez peut-être déjà remarqué un sac noir ou transparent accroché sur un arbre lors de vos sorties en pleine nature. Si ce détail peut sembler anodin au premier regard, il ne s'agit pas d'un sac an plastique abandonné en pleine nature, mais plutôt d'un avertissement important. Il marque souvent la présence de chenilles processionnaires, des insectes aussi discrets que dangereux. 

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La chenille processionnaire du pin ou du chêne est connue pour sa capacité à se déplacer en file indienne, mais ce n'est pas ce comportement qui la rend redoutable. Ces petites bêtes sont couvertes de poils urticants microscopiques qui se détachent facilement et peuvent provoquer de graves réactions allergiques chez les humains comme chez les animaux. Une simple exposition, même sans contact direct, peut entraîner des démangeaisons, des irritations oculaires, des difficultés respiratoires, voire un choc anaphylactique dans les cas les plus sévères.

Les chiens et les chats sont particulièrement vulnérables. Un chien qui renifle ou lèche une chenille peut souffrir de nécroses sur la langue, de salivation excessive, voire de troubles respiratoires. Une intervention vétérinaire d'urgence est alors nécessaire.

Pour tenter de limiter leur prolifération, certaines communes ou particuliers installent donc au printemps des sacs en plastique autour des troncs d'arbres infestés. Ces pièges, appelés éco-pièges, interceptent les chenilles lorsqu'elles descendent en procession pour s'enterrer et se transformer en papillons. Le sac contient souvent un entonnoir et un réceptacle qui les piège sans utiliser de produits chimiques. Ce piège attire les chenilles et les empêche de sortir. Enfermés, leurs poils urticants ne volent plus dans l'air.

Mais attention : la présence de ce sac signifie qu'une colonie est active à proximité. Même si le piège est en place, les chenilles peuvent encore être visibles au sol ou sur le tronc. S'approcher ou toucher le dispositif représente un danger.

Si vous apercevez un sac en plastique sur un arbre, le meilleur réflexe est de s'éloigner et de prévenir les autorités locales ou les services municipaux si cela n'a pas déjà été fait. Évitez de laisser jouer les enfants ou circuler vos animaux dans la zone. Il est également conseillé de ne jamais tenter de retirer ou de brûler un nid soi-même. Les poils urticants peuvent rester actifs dans l'air ou sur les surfaces pendant longtemps, même après la disparition des chenilles.