Rocco Siffredi‬ : les images non censurées de son documentaire (bande-annonce)

Rocco Siffredi‬ : les images non censurées de son documentaire (bande-annonce) Rocco Siffredi, légende vivante du cinéma pornographique, va avoir droit à son documentaire. Bientôt en salle, la bande-annonce vient tout juste d'être dévoilée...

[Mis à jour le 20 octobre 2016 à 23h12] 1500 films, 5000 partenaires et 30 ans de carrière. La réputation de Rocco Siffredi, légende vivante du cinéma pornographique, n'est plus à faire. Ce dernier a d'ailleurs pris sa retraite. Et c'est avant qu'il ne raccroche définitivement que les deux réalisateurs de Relève : histoire d'une création, le documentaire consacré à l'ex-directeur de la danse à la tête du ballet de l'Opéra de Paris, Benjamin Millepied, Thierry Demaizière et Alban Teurlai, ont décidé de suivre le grand Rocco Siffredi. Le fruit de leur travail ? Rocco, un documentaire poignant sur la vie de l'un des plus célèbres acteurs du monde du porno qui sortira le 30 novembre prochain en salle. 

VIDEO. Rocco : bande-annonce

"Rocco : bande-annonce"

"C'est beaucoup plus difficile d'être nu comme ça pour moi que d'apparaître à poil"

"Les gens ont l'image de Rocco super machine. Je peux être cette super machine. Devant la caméra. Mais là pour la première fois, on peut aussi me voir à nu. C'est beaucoup plus difficile d'être nu comme ça pour moi que d'apparaître à poil sur un plateau pour une scène X. Ce n'est pas la même façon de se découvrir", confie dans dossier de presse l'étalon italien au sujet de ce documentaire. Documentaire qui devait à l'origine se focaliser sur l'industrie pornographique américaine. Mais après la rencontre des deux réalisateurs français avec le désormais ex-acteur pornographique, l'idée d'un film centré sur lui s'est rapidement imposée comme une évidence.

Rocco, un film pornographique ? Pas vraiment. "Les films pornos ne sont trop souvent qu'une succession de gros plans sur le sexe des hardeurs et hardeuses. Nous, c'est le reste qui nous intéressait : les visages, les mains, les regards, les crampes, les muscles, tout ce qui reste habituellement hors du champ de la caméra", explique Thierry Demaizière. Et à Alban Teurlai d'ajouter : "Ce qui nous a frappé d'emblée, c'est la complexité et la douleur du personnage, très loin du personnage burlesque du Journal du Hard. Il était prêt pour la première fois à aborder la part sombre de sa personnalité. On savait qu'à travers lui et la pornographie, on allait toucher à des thèmes plus larges, universels, autour du désir et de la culpabilité. Une sorte de portrait de l'homme moderne." Pour en juger par vous même, rendez-vous donc le 30 novembre prochain, dans les salles françaises.