"Star Wars, en son cœur, traite des relations familiales et de leurs conflits" : interview avec l'équipe de "The Acolyte"

"Star Wars, en son cœur, traite des relations familiales et de leurs conflits" : interview avec l'équipe de "The Acolyte" The Acolyte est la nouvelle série de Disney+ dérivée de l'univers Star Wars à découvrir en streaming. Nous avons rencontré la créatrice et l'un des acteurs avant sa sortie.

Une nouvelle série ancrée dans la galaxie Star Wars arrive sur Disney+. Ce mercredi 5 juin, les abonnés de la plateforme de streaming peuvent découvrir les premiers épisodes de The Acolyte, nouvelle production de Lucasfilm, qui raconte des événements bien antérieurs à ceux de la famille Skywalker. Dans cette nouvelle série, un maître Jedi enquête sur une série de meurtres, qui pourraient bien avoir un lien avec son passé.

Avant la sortie des premiers épisodes de la série, Linternaute a rencontré Leslye Headland, créatrice, réalisatrice et scénariste de The Acolyte, ainsi que l'acteur Manny Jacinto, qui incarne Qimir. Ils se sont confiés sur l'aboutissement de ce programme et les défis rencontrés. L'interview vidéo est à retrouver ci-dessous.

"The Acolyte - Interview"

Leslye Headland, comment avez-vous trouvé l'équilibre entre le respect de l'univers Star Wars, qui est adoré par des milliers de fans, et le fait d'y inscrire votre propre histoire et vos messages ?

J'étais déjà fan de Star Wars, donc j'avais déjà des connaissances qui ont nourri la narration. Cela nous a permis de créer le ton, l'univers, les personnages, l'histoire. Ça a vraiment imprégné la création de la série. Mais la porte d'entrée reste très simple. Vous n'avez pas besoin de connaissances, vous n'avez pas besoin de connaître parfaitement Star Wars pour regarder cette série. Mais si vous êtes fans et que vous vous y connaissez bien, vous allez voir que c'est une série faite par des gens qui connaissent bien et apprécient Star Wars.

Manny Jacinto, vous incarnez Qimir, qui est un civil au milieu de tous ces Jedi. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la manière dont ce "mec normal" s'inscrit dans cet univers ?

Quand vous avez un personnage comme Qimir qui n'est ni un Jedi ni un Sith, vous pouvez créer une personne réaliste à laquelle on peut tous s'identifier. Il représente vraiment la vie des civils dans cette galaxie. Je trouve ça bien plus intéressant de chercher comment un homme normal s'intègre dans cet univers avec de telles puissances.

Ce n'était pas trop frustrant d'être dans une série Star Wars sans pouvoir utiliser la Force ou des sabres lasers ?

Si, un peu. Mais quand vous voyez Chalie [Barnett], quand vous voyez Dafne [Keen] et Amandla [Stenberg] s'entraîner aux combats et se faire botter le cul, je préférais regarder tout ça de loin plutôt que de devoir participer.

Parmi les influences de The Acolyte, on retrouve Kill Bill, Tigre et Dragon... mais aussi La Reine des Neiges. Vous pouvez-nous en dire plus sur la manière dont ce dessin animé s'inscrit dans cet univers ?

Leslye Headland : Sans vouloir être trop mielleuse, j'adore La reine des neiges. Je n'avais pas de raison d'y aller, je n'avais pas d'enfants à l'époque, donc j'y suis allée de mon plein gré et j'ai tellement pleuré ! Si j'avais vu ce film quand j'étais plus jeune, ma vie aurait été complètement différente. Ça m'a beaucoup inspiré. Et je pense que Star Wars, en son cœur, traite des relations familiales et de leurs conflits : les maîtres avec leurs apprentis, père et fils, mari et femme... Moi, je m'identifie beaucoup à la relation entre sœurs. Quand je suis arrivée avec la volonté de raconter ma version de ce qu'est une histoire Star Wars, j'ai décidé que les relations familiales explorées serait celles de deux sœurs. La reine des neiges était surtout un point de départ pour écrire ces dynamiques.

Star Wars a un noyau de fans très solide, est-ce qu'il y avait des challenges spécifiques à relever ?

Manny Jacinto : Il y avait tellement de défis que l'on a adoré relever. Evidemment, il y avait la pression de créer quelque chose de nouveau dans cet univers. L'idée même de prendre des risques était un sacré défi, parce qu'il y avait des craintes et on voulait apaiser les fans par rapport aux précédents projets. Donc oui, il y avait beaucoup de challenges à relever, mais on était ravis de le faire.