Accrochée à l'aile de son vénérable Boeing Stearman, Charlotte, la wing walker venue d'Angleterre ne se pose pas la question. Le visage déformé par la pression de l'air (à 200 km/h, il ne faut pas garder la bouche ouverte), elle se trouve dans une étape transitoire de sa présentation. Détachée de son support, elle n'est liée à l'avion que par un câble. Dans un instant, elle va regagner son petit cockpit, sous l'aile, devant le pilote, afin de respecter la règle aéronautique imposant aux passagers d'être assis et attachés pour l'atterrissage. Mais elle s'est bien amusée...
© Pascal Le Fichant