Un acteur protecteur de la biodiversité

La Conférence de la CBD sur la biodiversité s'est déroulée du 18 au 29 octobre à Nagoya, au Japon. Organisée par les Nations Unies, elle regroupait les 193 signataires de la Convention sur la Diversité Biologique chargés de mettre en place un nouveau plan de protection de la faune et la flore mondiales.

A l'occasion de cette conférence, le comédien Harrison Ford s'est exprimé en tant que vice-président de l'organisation Conservation International. Il a rappelé la nécessité pour les ministres présents de s'allier afin de résoudre le problème de la destruction de la biodiversité. Il a défendu les positions de l'organisme en présentant un projet ambitieux : la mise en place d'aires protégées sur 25 % des terres et 15 % des mers.  

Faire entendre sa voix

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Harrison Ford en compagnie de la secrétaire d'Etat français à l'écologie, Chantal Jouanno, et du ministre japonais de l'environnement Ryu Matsumoto. © Haja Rasambainarivo/Conservation International

Engagé depuis 15 ans dans la lutte contre le déclin de la diversité biologique, le célèbre acteur compte sur son charisme et son image médiatique pour porter le débat devant les gouvernements et leurs citoyens.
Sa présence à Nagoya a permis à Conservation International de faire entendre sa voix, et surtout, de demander une fois encore aux Etats-Unis de ratifier la Convention.
En effet, ils font partie des trois pays qui ne participent pas à l'effort international de protection de la diversité biologique. 

 
Le bilan de la conférence est quant à lui plutôt mitigé. Si de réelles propositions ont été faites, comme la création d'un observatoire international de la biodiversité, les objectifs de zones préservées soutenus par les associations et organismes, dont Harrison Ford s'est fait le porte-parole, n'ont pas encore été atteints.