Les brèves de vestiaires de Jérémie Janot
D'habitude, Jérémie Janot décrit sur Twitter son quotidien de footballeur pro, partage ses réactions d'après-match ou ses coups de gueule... Bref, rien que du très classique sur le site de micro-blogging. Mais les choses ont changé depuis le 8 novembre dernier, date à laquelle ses followers ont pu lire le tweet qui a mis le feu à la Toile.
Depuis, une quinzaine de citations ont été publiées dans la série #pdv. Ce qui signifie, en langage Twitter, "Perles de vestiaires". Pour amuser la galerie sans pour autant vexer son entourage, Jérémie Janot a choisi de ne jamais nommer les auteurs de ces perles. Tout juste a-t-il consenti à préciser que les entraîneurs en question ont officié entre 1997 et 2011 à Saint-Etienne. Sachant qu'onze techniciens sont concernés, l'indice est maigre !
Le choix des mots
"Fais chier, Sylvain a mal aux cervicaux". C'est ce qui arrive souvent quand on va aux festivaux de musique ou aux courses de chevals !
"Cet après-midi, faut qu'ils comprennent qu'ils vont passer une sale soirée". Et un sale quart d'heure américain aussi.
"Les gars ! C'est pas un problème mental. C'est un problème psychologique." Cherchez la différence. Vous avez dix minutes avant qu'on ramasse les copies.
"Ce soir c'est nous qu'on gagne, vous avez compris ?" Euh, non maître, on n'a toujours pas compris cette tournure de phrase.
Problèmes de chiffres
"L'important dans le premier quart d'heure, c'est les 20 premières minutes". Eh oui, dans la tête de cet entraîneur avisé, 15 = 20. Imparable.
"Il a raison d'aller au PSG, il double son salaire par 4". Et multiplie par 10 ses chances d'être titulaire d'un bon portefeuille.
"Faites un triangle par 4". Le problème de la quadrature du cercle appliqué sur le rectangle vert.
Les brouilleurs de piste
"Jérémie, Ferreri il tire toujours les pénos à gauche ou à droite mais te laisse pas influencer". La solution : plonger au milieu.
"Oh ! On pèse 2 mètres et on mesure 90 kilos et on se fait bouger derrière !" Il suffisait de jouer les touches au pied et de tirer les coup-francs à la main.
"Les gars, aujourd'hui si on gagne pas ou qu'on fait pas match nul, surtout on perd pas". Nouveau problème proposé cette année aux pensionnaires du centre de formation de l'ASSE : comment éviter de perdre un match sans une victoire ou un match nul ? La rédaction de L'Internaute a planché sur le sujet des nuits entières et, à part un abandon de l'équipe adverse, on ne voit pas...
"Bon les gars, à droite ils ont un joueur très adroit, bon de la tête, va vite, et à gauche c'est pareil, c'est son pendentif". Question à dix cents : un joueur gauche jouant à droite peut-il ne pas être maladroit ?
A l'envers
"Vous avez vu les mecs, je peux mettre mon blouson des deux côtés. Normal, il est auto-reverse !" Avec Walkman intégré dans la poche intérieure.
"Les mecs en face ils sont zéro sur les coups de pied arrêtés, sauf sur les corners". Bon, en gros, ils sont nuls sur coup-francs, et pis c'est tout.
Les piques du coach
La vanne réussie, qui vient d'un entraîneur recadrant son défenseur latéral : "Toi tu es comme la Loire, ça fait 10 ans que t'as pas débordé".
La vanne loupée, venant d'un entraîneur un peu distrait : "Dédé pourquoi tu n'étais pas au poteau sur le corner comme prévu ? Car si tu y es, y'a pas but" Réponse de Dédé : "J'étais sur le banc, je jouais pas !"
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