Avant Benzema, ces joueurs suspendus en équipe de France
La mise à l'écart de Karim Benzema, privé d'équipe de France depuis le début de l'année 2016, n'est pas un cas isolé dans l'histoire des Bleus. Saviez-vous par exemple que le regretté Raymond Kopa avait écopé de trois mois de suspension en 1963 après s'être écharpé avec Georges Verriest, le sélectionneur de l'époque, et refusé la sélection ? Impossible d'oublier également Eric Cantona qui s'était vu infliger un an de suspension après avoir traité Henri Michel de "sac à merde", en 1988. Dans un passé récent, on pense évidemment aux sanctions infligées à la suite des évènements de Knysna, lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. L'ensemble des joueurs avait fait la grève de l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, coupable d'avoir insulté le sélectionneur Raymond Domenech, mais seulement quatre d'entre eux avaient été sanctionnés. Outre Anelka (18 matchs de suspension), Patrice Evra (5 matchs), Franck Ribéry (3 matchs) et Jérémy Toulalan (1 match), jugés responsable de l'organisation de la mutinerie, avaient subi les foudres de la commission de discipline de la Fédération française de football.
En 2012, à la suite de l'Euro, ce sont Jérémy Ménez (insultes à un arbitre et à Hugo Lloris) et Samir Nasri (insultes à un journaliste), qui avaient écopé respectivement de un et trois matchs de suspension. Lors de cette même année 2012, la virée nocturne de cinq joueurs de l'équipe de France espoirs, à quelques jours d'un match décisif face à la Norvège, avait également fait grand bruit et entraîné la suspension pour de longs mois de Yann M'Vila, Wissam Ben Yedder, Chris Mavinga, M'Baye Niang et un certain Antoine Griezmann. L'exemple de ce dernier, aujourd'hui indispensable chez les Bleus, prouve au passage qu'une telle mise à l'écart n'est pas rédhibitoire.