Mourinho est impliqué dans les fuites de messages privés qui nuisent au football turc : "Nous allons le faire payer"
C'est une affaire qui touche le football turc mais qui pourrait bien devenir un scandale d'Etat. Dans un article publié par Ajansspor, le journaliste Tahir Kum révèle d'importants manquements à la partialité au sein de la Fédération turque de football (TFF). Des messages privées WhatsApp entre le président du PDFK (Comité disciplinaire professionnel), Celal Nuri Demiturk, et plusieurs membres du conseil d'administration de la TFF font état d'une ingérence flagrante, avec un nom au cœur de ces échanges : José Mourinho.
Alors que l'emblématique coach portugais a pris les rênes du Fenerbahce la saison dernière, José Mourinho se retrouve au milieu d'échanges WhatsApp particulièrement compromettant dans ces échanges de la haute sphère du football turque : "Mourinho est trop toléré. On lui fera payer la saison prochaine" peut-on lire sur l'un des extraits divulgués. Un parti pris pour le rival Galatasaray clair dans certains messages affichant le code "1905" pour l'année de fondation du club stambouliote.
Face à ces révélations, tous les membres concernés ont présenté leur démission selon Ajansspor. Tandis que le président du Fenerbahce, Ali Koç, affirme détenir les captures d'écran de ces échanges plus que compromettants. Le Fener a d'ailleurs délivré un communiqué tranchant : "Si ces faits sont avérés, ils ruinent le principe d'impartialité et remettent en question la crédibilité institutionnelle de la Fédération turque de football".
Si de son côté José Mourinho n'a pas réagi, ce scandale fait profondément écho à ses mots lourds de sens lâchés au cours de la saison : "La ligue turque est trop sombre, trop grise, ça sent mauvais. La seule chose que je peux dire c'est qu'après 25 ans en tant qu'entraîneur, je n'ai jamais rien vu de tel que ça".