Des milliers d'enfants ont travaillé 7 mois pour rien, la Coupe du monde de rugby entre dans une nouvelle polémique
Avez-vous déjà entendu le Flowers of Scotland à Murrayfield ? L'Ireland's call à Dublin ou encore la Marseillaise a capella au Stade de France ? Comme pour tous les sports impliquant des sélections nationales, le moment des hymnes est un moment très particulier. Au rugby, plus que dans n'importe quel autre sport, ce moment est souvent chargé en émotion et en communion avec le stade. Lors de la prochaine Coupe du monde de rugby en France qui se dispute à partir du 8 septembre avec le match d'ouverture France - Nouvelle-Zélande, les spectateurs et téléspectateurs découvriront certains hymnes méconnus par le grand public.
Afin de rendre ces moments uniques, l'organisation de France 2023 avait décidé de solliciter en septembre 2022 près de 7 000 élèves du CM1 à la terminale pour chanter en chœurs sur la pelouse avant les hymnes des sélections. Malheureusement pour ces milliers d'enfants, à travers un courrier envoyé aux établissements scolaires, le projet est en grande partie abandonné.
Franceinfo, qui a pu découvrir cette fameuse lettre, en dévoile les contours. Dans cette dernière, le président du GIP France 2023, Jacques Rivoal, écrit qu'une consultation a été menée avec Word Rugby, la fédération internationale, et que selon les conclusions, il est impossible de sonoriser correctement les stades et surtout que les 300 jeunes choristes risquent d'abimer la pelouse. "On chantait les hymnes dans la voiture, a raconté l'une des mères de famille pour France Info qui a décidé de lancer une pétition sur Internet pour maintenir l'évènement.
Des choeurs quand même présents
Comme l'explique également Franceinfo, une partie du projet est tout de même conservée puisque les chœurs prévus au Vélodrome à Marseille et au Stade de France sont maintenus mais en nombre restreint alors qu'une version enregistrée sera diffusée dans les autres stades de la Coupe du monde de rugby.