Patron incognito : qui est Benoît Cortot, directeur général délégué d'Ewigo ?
L'émission Patron incognito fait son grand retour ce soir sur M6, pour un nouvel épisode riche en révélations. Le principe est bien connu des téléspectateurs : un dirigeant d'entreprise se glisse dans la peau de ses employés le temps d'une immersion sous couverture pour découvrir le véritable visage de sa société.
Cette semaine, c'est au tour de Benoît Cortot, directeur général d'Ewigo, de se prêter à l'exercice. Cet expert de l'automobile de 45 ans a pris les rênes du réseau de vente de véhicules d'occasion il y a tout juste un an, en février 2024. Auparavant, ce diplômé de l'ESSCA avait fait ses armes pendant 16 ans chez Renault, avant de lancer en 2020 sa propre entreprise, Milton Avenue. C'est là que Florent Barboteau, le président fondateur d'Ewigo, repère son talent pour sa communication digitale décalée et lui propose de le rejoindre.
Pour les besoins de Patron incognito, Benoît Cortot enfile le costume de Michael, un soi-disant candidat à la franchise qui souhaite ouvrir sa propre agence Ewigo. Ainsi grimé, il va sillonner trois concessions aux profils bien distincts : une unité ouverte depuis six mois à Lisieux, une autre en difficulté et enfin l'une des plus performantes du réseau, basée à Strasbourg.
Le tournage de Patron incognito a réservé son lot de challenges au patron infiltré, à commencer par la préparation physique. "Le rythme était très soutenu. Le réveil était à 5h30 du matin, et le maquillage durait deux heures", confie Benoît Cortot à Actu.fr. Entre la coiffure, la teinture et les prothèses, la transformation en Michael était totale. "Vous verrez la réaction de ma fille de 4 ans quand elle m'a vu, c'est très touchant."
Sur le terrain, l'expérience s'est avérée très intense émotionnellement. À Lisieux, le dirigeant dit avoir passé "une nuit d'angoisse" avant sa première journée d'immersion, synonyme de "grosse pression". "Il y a eu de vrais liens qui se sont créés et des moments très forts", assure-t-il. L'authenticité était de mise puisqu'il ne connaissait rien des agences visitées au préalable.
Cette plongée dans le quotidien de ses franchisés a été extrêmement enrichissante pour Benoît Cortot. Elle lui a permis d'identifier des axes de progrès, comme dans l'agence en difficulté, mais aussi des bonnes pratiques à dupliquer, à l'image du système de relances automatisées mis en place à Strasbourg. Sans compter l'intérêt médiatique d'une telle émission évidemment... Une opportunité unique de faire connaître au grand public Ewigo et ses 200 points de vente en France.