Qui veut être mon associé ? Alice Lhabouz, Jean-Michel Karam et Julian Jacob... Trois nouveaux investisseurs qui valent des millions
Qui veut être mon associé ?, l'émission emblématique de M6 dédiée à l'entrepreneuriat, revient ce mercredi 5 février 2025 pour une 5e saison, avec son lot de nouveautés. Au programme, des "pitchs" qui ne durent plus qu'1 minute 30 pour des entrepreneurs en herbe, venus présenter leur société et convaincre un jury d'investisseurs plus ou moins renommés. Un concept qui fait de QVEMA ? une formidable vitrine pour les porteurs de projets et leurs concepts, en plus de leur décrocher des financements et de bénéficier de précieux conseils pour développer leur activité.
Pour cette saison 5 de Qui veut être mon associé ?, trois nouveaux investisseurs rejoignent le jury aux côtés d'Anthony Bourbon, Kelly Massol, Eric Larchevêque et Marc Simoncini. Ils remplacent Jean-Pierre Nadir, présent depuis la saison 2 du programme, ainsi que Stéphanie Delestre et Tony Parker qui n'ont participé qu'à une seule édition. Il s'agit d'Alice Lhabouz, Jean-Michel Karam et Julian Jacob.
Alice Lhabouz est une experte de la finance. Son truc à elle ? La gestion de fonds d'investissement. À seulement 29 ans, elle crée sa propre société, Trecento Asset Management, avec quelques centaines d'euros en poche. Une entreprise qui brasse aujourd'hui plusieurs centaines de millions (elle a passé le cap des 150 millions d'euros sous gestion l'année dernière et revendique 250 millions). Ses deux spécialités : la santé ainsi que l'intelligence artificielle et la robotique. Alice Lhabouz est d'ailleurs la première en France à avoir lancé un fonds dédié à l'IA.
En rejoignant l'aventure Qui veut être mon associé ?, cette passionnée d'économie et de bourse souhaite promouvoir davantage la place des femmes dans la finance, un milieu encore très masculin. Son objectif : "fissurer des secteurs historiquement réservés aux hommes". Nul doute que sa présence et son regard acéré sauront inspirer de nombreuses candidates.
Jean-Michel Karam, entrepreneur autodidacte au parcours éclectique, vient lui aussi pour casser les codes. Né au Liban, il vit la guerre dès l'âge de 5 ans, une expérience qui forge son mental et sa volonté de réussir. Après des études d'ingénieur, Jean-Michel Karam se lance dans l'aventure entrepreneuriale à 29 ans en créant Memscap (12,7 millions d'euros de CA en 2024), une société spécialisée dans les composants et systèmes pour l'aéronautique et les télécoms.
En parallèle, il s'intéresse à la cosmétique et créé en 2008 la marque de soins personnalisés IOMA, revendue trois ans plus tard. En 2016, Jean-Michel Karam pousse plus loin le concept en lançant IEVA, une entreprise alliant beauté et technologies. Son ambition : faire d'IEVA le "Netflix de la beauté" avec un modèle basé sur des appareils connectés et des abonnements personnalisés. Le groupe revendique 40 millions d'euros de CA.
Julian Jacob est quant à lui spécialiste des licences internationales et des jouets. Lui aussi autodidacte, il quitte l'école à 16 ans après des problèmes d'obésité et de harcèlement. Il se lance à 20 ans dans l'immobilier commercial, s'endette, vend tout et s'envole pour les États-Unis à 24 ans. Il y travaille dans l'univers des médias et du jouet avant de fonder en 2022 Wyncor en Floride, une entreprise qui conçoit et distribue des jouets sans stock ni inventaire. Moins de deux ans après sa création, la société exporte déjà dans 42 pays a a dépassé le milliard de dollars de CA.
Julian Jacob se définit lui-même comme un entrepreneur "foufou" qui aime prendre des risques. Il avoue préférer "quelqu'un qui dit 'je viens de la rue, je me suis endetté mais aujourd'hui je suis là'". Un tempérament audacieux qui pourrait faire la différence dans les discussions avec les autres jurés.
Avec ces trois personnalités issues d'univers variés, cette 5e saison de Qui veut être mon associé ? veut résolument se renouveler, montrer de belles histoires entrepreneuriales et de belles rencontres... sous le signe de l'argent. Car comme l'a dit un des nouveaux jurés dans Big Media, le site internet de Bpifrance, "le business angel, c'est quelqu'un qui se décide à 75% sur l'alchimie". C'est beau et surtout ça ne mange pas de pain.