Une phrase d'un locataire de Bercy peut transformer l'économie. Mais un mot malheureux peut aussi coûter cher. Revue de boulettes. Moins d'un mois après sa nomination au sein du gouvernement Valls II, Emmanuel Macron écorne pour la première fois sa réputation le 17 septembre 2014. En évoquant le sauvetage des abattoirs Gad, en Bretagne, il déclare au micro d'Europe 1 : "Dans les sociétés dans mes dossiers, il y a la société Gad : il y a dans cet abattoir une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées ! On leur explique qu'elles n'ont plus d'avenir à Gad et qu'elles doivent aller travailler à 60 km ! Ces gens n'ont pas le permis ! On va leur dire quoi ? Il faut payer 1.500 euros et attendre un an ? Voilà, ça ce sont des réformes du quotidien, qui créent de la mobilité, de l'activité !". Le mot "illettrées" passe mal... L'après-midi midi même, il présente ses "plus plates excuses" à l'occasion des questions à l'Assemblée nationale.
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