Nouvelle planète découverte : aller sur Kepler-452b, c'est impossible, mais...

Nouvelle planète découverte : aller sur Kepler-452b, c'est impossible, mais... L'espèce humaine ne mettra jamais les pieds sur Kepler-542b. Si cela peut paraître rabat-joie, c'est pourtant le scénario le plus réaliste. En cause : la distance qui nous sépare de la nouvelle planète découverte par la NASA.

Alors que la découverte d'une nouvelle planète, cousine de la planète Terre, emballe la communauté scientifique - à raison - et le grand public, voici qu'une autre réalité vient la relativiser : l'espèce humaine n'ira jamais sur Kepler-452b. La planète est en effet située à près de 1400 années-lumière, c'est à dire qu'à la vitesse de la lumière, il faudrait 1400 ans pour s'y rendre. Fin de l'histoire. Non seulement parvenir un jour à atteindre la vitesse de la lumière avec un engin capable d'abriter en son sein un être humain relève du miracle technologique, mais en plus, la durée du voyage est clairement incompatible avec la durée de vie de l'espèce humaine. Pour les plus optimistes qu'il reste à convaincre : il est peu vraisemblable que la célérité, la vitesse de la lumière, soit dépassable. Pour Einstein, cette vitesse est même clairement infranchissable. Il faut donc se faire une raison : les dimensions de l'univers ne permettent plus de penser l'exploration de l'inconnu, le dépassement de la "frontière", comme l'Homme l'a fait durant les derniers siècles sur notre propre planète.

"La NASA révèle l'exoplanète Kepler-452b, une cousine de la Terre"

Notre technologie actuelle nous permet tout juste d'atteindre les 720 000 kilomètres à l'heure, c'est en tout cas ce qui est prévu pour le satellite Hélios, qui devrait être opérationnel en 2018. Pour rappel, la vitesse de la lumière dans le vide est de 1 079 252 848 km/h. Le seul espoir qu'il nous reste est de repenser complètement le défi, non pas seulement en termes d'avancées technologiques, mais aussi en termes de conception des lois de l'univers. La métrique d'Alcubierre par exemple, développée par le physicien mexicain éponyme, imagine des déformations de l'espace-temps. Modifier la géométrie de l'espace en créant une forme de "vague" est selon ses calculs théoriquement envisageable, même si l'énergie sollicitée pour cet exercice relève aujourd'hui de l'inconcevable. D'autres théories, comme celle du "trou de ver", qui formerait un passage entre deux points extrêmement éloignés de l'espace, ont été sérieusement exposées par la communauté scientifique. Mais ces concepts théoriques relèvent encore aujourd'hui de la pure science-fiction.