Dan Brown : "Inferno", le retour fracassant de Robert Langdon
La maison d'édition JC Lattès (filiale d'Hachette Livre) l'a clamé haut et fort : "Inferno", le dernier roman de Dan Brown devrait dépasser les 1,2 voire 1,5 million d'exemplaires vendus. Un succès déjà écrit, alors que le livre n'est mis en vente qu'aujourd'hui en France. Il y a en effet aucun doute : "Inferno" sera bien l'un des best-sellers de l'année tant le nouveau roman de l'auteur du "Da Vinci Code", qui a déjà vendu 200 millions de livres dans le monde, était attendu. En plus de l'impatience des fans, les éditeurs s'appuient aussi sur une campagne de promotion digne de cet "événement mondial" et le relai des médias dans le monde. Efficace, puisque le roman figure déjà à la première place des meilleures ventes des sites américains et canadiens Amazon.
Le roman a été traduit en plusieurs langues en seulement quelques semaines. Pour la version française, c'est Dominique Defert, accompagné de Carole Delporte, qui a été choisi, mais celui-ci se souviendra longtemps de ce privilège. Il aura travaillé tous les jours, de 9h00 à 21h00, dans une salle souterraine située dans un bâtiment du siège de Mondadori. "Dans ce bunker, six équipes de traducteurs : la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, la Catalogne et le Brésil. Chaque nation dispos[ait] d'un îlot de trois tables, avec le drapeau du pays" explique Dominique Defert au Nouvel Observateur.
Que raconte "Inferno" de Dan Brown ?
Le roman de Dan Brown est décrit par l'éditeur comme l'un des "plus stupéfiants" livres de Dan Brown, "au coeur des grands enjeux de notre époque". Dans les grandes lignes, l'auteur a choisi de faire vivre à son héros Robert Langdon une nouvelle aventure dans laquelle ses talents de "symbologue" lui seront bien utiles. Au centre de l'intrigue, une nouvelle énigme inspirée de l'oeuvre de Dante, qu'il faudra vite résoudre pour éviter à l'humanité la propagation d'un virus mortel. Et derrière l'énigme, un psychopathe milliardaire convaincu qu'il faut solutionner le problème de la surpopulation. Le tout entre Florence et Istanbul, en 550 pages, avec rebondissements et petites sueurs froides de rigueur.
Rien de réellement original, le livre ayant surtout pour vocation d'attiser les appétits d'Hollywood avec un scénario efficace, mouvementé, mais servi par une style simple, sans relief ni éclat. Idéal pour faire de ce prochain best-seller mondial un blockbuster cinématographique dans les prochaines années.
EN VIDEO : "Inferno" aura-t-il le même succès que le Da Vinci Code ? Si oui, le tourisme pourrait bien prendre un autre visage à Florence dans les années à venir, à l'image du phénomène "Dan Brown" apparu à Paris il y a quelques années :