Jacques Chirac : il sort enfin du silence avec Valérie Trierweiler

Jacques Chirac : il sort enfin du silence avec Valérie Trierweiler L'ancien chef d'Etat est sorti de sa retraite médiatique aux côtés de l'actuelle Première dame. Jacques Chirac et Valérie Trierweiler font aujourd'hui cause commune dans une tribune.

Ils sont plusieurs à avoir signé la même tribune. De la Première dame Valérie Trierweiler à l'ancien boxeur Muhammad Ali, de l'écrivain Jean-Christophe Ruffin à l'ex-président sénégalais Abdou Diouf. Et Jacques Chirac a ajouté son nom à la liste de tous ces signataires. La cause qu'ils défendent ? Celle de la région du Kivu, en RDC (République démocratique du Congo), théâtre des pires exactions, entre viols et massacres, et ce malgré la présence de 17 000 casques bleus. Dans leur texte "Au Kivu, on viole et massacre dans le silence", l'ancien chef d'Etat et l'actuelle Première dame s'unissent pour appeler l'ONU à agir et pour dénoncer : "faute d'application réelle de son mandat pour intervenir, ces dix-sept mille soldats regardent et constatent. L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré". Aujourd'hui, des escadrons ravagent, tuent et violent à Goma. "Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées. Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats de faire leur métier et de remplir leur mandat", rapporte la tribune.

Pour cet appel, l'ancien chef d'Etat français sort donc de son silence et joint sa voix, entre autres, à celle de Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand. Ces derniers mois, Jacques Chirac s'était pourtant fait très discret, avant de récemment faire la une de Paris Match, entouré de sa famille, à l'occasion de ses 80 ans. Mais, même dans cet article consacré au président, ses engagements et son positionnement politique n'étaient plus vraiment à l'ordre du jour. Aujourd'hui, avec cette tribune, l'ancien président renoue avec la scène publique pour une cause humanitaire. Un choix finalement peu étonnant pour celui qui avait été surnommé "Chirac l'Africain".

 L'intégralité de la tribune et la liste complète des signataires sur le site de la Fondation Danielle Mitterrand.

EN VIDEO – Fin 2011, Jacques Chirac a été condamné à 2 ans de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris... Une condamnation historique et lourde qui fait de Jacques Chirac le premier chef de l'état jugé depuis 1945.

"Chirac condamné : un jugement historique"