Ségolène Royal - Valérie Trierweiler : elles se seraient réconciliées

Ségolène Royal - Valérie Trierweiler : elles se seraient réconciliées L'ex compagne de François Hollande et l'actuelle Première dame auraient convenu d'un pacte de non-agression. Si elle n'oublie rien, Ségolène Royal affirme avoir "pardonné" à Valérie Trierweiler.

"Blessée" et "meurtrie". L'année dernière Ségolène Royal, les larmes aux yeux, s'indignait de la campagne menée contre elle lors des législatives à La Rochelle. Des législatives qui l'avaient privée de l'Assemblée nationale au profit de son rival et néanmoins dissident Olivier Falorni. Principal coup dur pour la présidente de la région Poitou-Charentes : un tweet de Valérie Trierweiler, soutenant ouvertement Olivier Falorni. Après avoir perdu le père de ses enfants, Ségolène Royal allait perdre une élection "à cause" de celle qui lui avait déjà pris François Hollande entre 2005 et 2007, Valérie Trierweiler. En provoquant un véritable cataclysme médiatique, l'épisode est ainsi venu s'ajouter à la longue saga Hollande-Royal-Trierweiler et à la rivalité personnelle, sentimentale mais aussi et publique entre Ségolène et Valérie.

Depuis Valérie Trierweiler, qui a beaucoup souffert dans l'opinion de son nouveau statut et de sa prétendue influence sur le chef de l'Etat s'est amendée. Elle a reconnu une erreur et a promis de tourner "sept fois son pouce" avant de tweeter. De son côté, Ségolène Royal aurait donné des signes de réconciliation elle aussi, comme le racontaient les journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jacubyszyn en marge de la sortie de leur livre, "La Frondeuse", depuis attaqué par Valérie Trierweiler. La Première dame aurait accepté "la main tendue" de Ségolène Royal dans un souci commun de "calmer le jeu". Sans devenir les meilleures amies, les deux femmes se seraient bien réconciliées. Sur France 5 le 14 mai, Ségolène Royal, venue défendre son livre, "Cette belle idée du courage", a publiquement parlé de "pardon". "Vous savez dans la vie quand on est trahie, quand on fait du mal, gratuitement en plus, quand c'est féroce et quand c'est violent, si l'on veut survivre, il faut pardonner", a-t-elle déclaré sur le plateau de C à vous. Une phrase qui confirme que la hache de guerre est enterrée, mais qu'une certaine douleur persiste. Douleur mais pas rancœur : "Ceux qui ont de la rancœur, d'abord ça se voit sur leur tête, ça se voit dans leurs comportements", a approfondi l'ancienne candidate à la présidentielle assurant ne pas accepter d'être "rongée par la rancœur et la rancune".

"Le pardon c'est une chose, l'oubli c'est autre chose", a-t-elle tout de même nuancé tout en affirmant de viser "personne". "J'avance, il faut avancer."

EN VIDEO - En juin 2012, en pleine élection législative, Ségolène Royal s'exprimait sur le tweet de Valérie Trierweiler.

"Tweet de Trierweiler : Ségolène Royal émue en meeting"