Juppé-Séguin

Philippe Séguin et Alain Juppé © Montage L'Internaute Magazine

1979. A deux ans de la présidentielle, Alain Juppé et Philippe Séguin, tous deux membres de la garde rapprochée de Jacques Chirac, se disputent le leadership au RPR. Un pôle européen et libéral (Juppé-Balladur) se développe alors face à un autre, gaulliste et souverainiste (Pasqua-Séguin). Après le clash de Maastricht en 1992, Philippe Séguin hérite du "perchoir" et Alain Juppé devient ministre des Affaires étrangères. Le calme revient... Jusqu'en 1995.

Inventeur de la "fracture sociale" avec Henri Guaino, Philippe Séguin attend alors une récompense de Jacques Chirac qu'il a aidé dans la conquête de l'Elysée. Las. C'est Alain Juppé qui sera nommé Premier ministre. La hache de guerre est déterrée. Après les législatives de 1997, Séguin prend la tête du RPR, au nez et à la barbe des chiraquiens. Mais bloqué dans sa rénovation du parti, il doit quitter ses fonctions. La mise à mort politique aura lieu à Paris, en 2001. Séguin, légitime mais esseulé, sera plombé par la dissidence de Tibéri et le silence de l'Elysée. Delanoë gagne les municipales. Philippe Séguin se retire de la vie politique.

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