Renault Sandero RS : une sportive low-cost de 145 chevaux

Renault Sandero RS : une sportive low-cost de 145 chevaux Renault dévoile en Argentine la version sportive de sa petite berline, la Sandero RS. Vendue en Amérique du Sud sous la marque Renault (et non Dacia comme en France), elle développe 145 chevaux.

[Mis à jour le 22 juin à 17h08] Une Dacia Sandero sportive, c'est désormais possible ! Renault a présenté au salon de Buenos Aires en Argentine la nouvelle Sandero RS. Connue en France pour être l’un des fers de lance de la branche low cost du groupe Renault, Dacia, la Sandero est vendue en Amérique du Sud sous la marque Renault. La firme française a souhaité développer un modèle plus sportif destiné à ce marché. La Sandero RS, forte de 145 chevaux, est ainsi une première : il s’agit du premier modèle Renault Sport fabriqué en dehors de l’Europe. Avec cette Sandero RS, Renault affirme sa présence sur le segment sportif des berlines compactes. Le directeur des opérations pour la région Amériques, Olivier Murguet, parle d’ailleurs d’ "une nouvelle ère : celle des produits conçus et produits en Amérique latine pour les latino-américains."

La Sandero RS conserve ses cinq places et cinq portes mais est doté d'un moteur 2,0 litres de 145 chevaux associé à une boîte de vitesse manuelle à six rapports. Au niveau de la puissance pure, on est donc loin des modèles sportifs Renault Sport vendus en France. La Clio RS, par exemple, développe 200 chevaux. La Sandero RS dispose d'un système de contrôle de trajectoire (ESC) réglé pour une utilisation plus sportive, de réglages de suspension spécifique et de quatre freins à disque. On notera également la présence d'un becquet sur le haut de la lunette arrière, de pare chocs spécifiques, d'un double échappement ou de pneus de 17 pouces.

La Sandero RS peut se doter de stickers sur les flancs.  © Renault


Le côté sportif est également affirmé à l’intérieur avec un volant sport. La Sandero RS 2.0 sera commercialisée en Argentine dès le premier semestre 2016. Pour l’heure, Renault n’évoque pas une possible arrivée en Europe, une stratégie bien rodée au sein du groupe qui a déjà fait le même stratagème pour de nombreux modèles vendus dans l’Hexagone sous le sigle Dacia. Un écueil toutefois : le bloc moteur qui équipe la Sandero RS ne respecterait sans doute pas les normes antipollution draconiennes en Europe.