Les premiers commentaires sur les Bordeaux Primeurs 2013
L’ouverture de la campagne des Bordeaux primeurs approche. Les annonces commencent à arriver. Qu’en sera-t-il de cet événement très attendu aussi bien au niveau des vendeurs que des acheteurs ?
Les enjeux sont grands, d’autant plus que plusieurs facteurs viennent brouiller la mécanique de ces ventes bien particulières.
Tout d’abord, la météo a été difficile
La pluie a été importante de février pour jusqu’à fin juin, ce qui a saturé les vignes d’eau. La floraison est arrivée en retard d’environ 30 jours, ce qui a décalé d’autant les vendanges. De violents orages ont eu lieu détruisant dans certaines régions la majorité de la récolte (Volnay, Corton-Charlemagne). En septembre le soleil a été peu généreux. Les vendanges se sont faites dans des conditions délicates. Elles ont souvent été interrompues par de nombreuses averses.
Face à ces conditions, la production de vin s’est avérée
pour le moins délicate. Les domaines ont du faire preuve d’un travail acharné,
de patience, d’opportunisme et également d’une part de chance.
Certains Châteaux ont subi plus que d’autres les conditions
météorologiques. Stéphane Derenoncourt, œnologue bordelais a annoncé que le
Château Malescasse fera l’impasse sur
l’ensemble de sa production et vendra en vrac la totalité du produit.
Olivier Bernard, propriétaire du Domaine de Chevalier et
président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux déclare que les conditions
météos compliquées et les orages ont impacté les châteaux de manière très
différente. Pour ces raisons, ceux qui ne sont pas capables de sortir un grand
vin ne pourront pas satisfaire au critère d’un Grand Cru Classé à Bordeaux. Il
annonce aussi que les prix pourraient être en retrait de 20 à 30 %.
D’autre part, l’absence de Robert Parker
Un autre facteur va semer un certain trouble. Robert Parker
a annoncé qu’il n’assistera pas à la campagne de Bordeaux Primeurs 2013. D’autres
critiques vont s’exprimer, mais il sûr que le marché voit ses repères changer. Il
sera intéressant donc de voir comment vont évoluer les « nouvelles règles ».
Face à cela,
Cavissima enverra une équipe de 4 dégustateurs pour évaluer dans les domaines
et dans les dégustations UGC afin de nous faire une opinion précise des vins
produits et d’avoir la possibilité de donner les conseils les plus objectifs
possibles.
Rendez-vous en avril !