Un monde de mythes

Ici à Rome, la louve qui nourrit Romulus et Rémus. Les mythes, pour Lévi-Strauss, expriment une codification logique rationnelle. © Ludovic Ferrand

Pensée au moyen du monde

Lévi-Strauss, on l'a vu, interprête les sociétés en termes de mécanismes inconscients. Ces mécanismes qui fonctionnent comme un langage, donc comme une structure.

Il emploie l'expression "pensée sauvage" pour décrire une pensée rationnelle, qui classifie les choses concrètes. Elle est logique, mais procède du sensible.

Le mythe, en particulier, est une pensée logique, et non une pensée "prélogique". Il est donc objectif, il est abstrait à partir de choses concrètes, et chaque symbole ne doit pas être interprété en tant que tel, mais pris dans un contexte.

Comme il l'écrit dans Le Cru et le cuit, "Les mythes signifient l'esprit qui les élabore au moyen du monde dont il fait lui-même partie".

Dans Tristes Tropiques, il ajoute : "Rien ne ressemble plus à la pensée mythique que l'idéologie politique".

Pensée au moyen du monde Lévi-Strauss, on l'a vu, interprête les sociétés en termes de mécanismes inconscients. Ces mécanismes qui fonctionnent comme un langage, donc comme une structure. Il emploie l'expression "pensée sauvage" pour décrire une pensée rationnelle, qui classifie les choses concrètes. Elle est logique, mais procède du sensible. Le mythe, en particulier, est une pensée logique, et non une pensée "prélogique". Il est donc objectif, il est abstrait à partir de choses concrètes, et chaque symbole ne doit pas être interprété en tant que tel, mais pris dans un contexte. Comme il l'écrit dans Le Cru et le cuit, "Les mythes signifient l'esprit qui les élabore au moyen du monde dont il fait lui-même partie". Dans Tristes Tropiques, il ajoute : "Rien ne ressemble plus à la pensée mythique que l'idéologie politique".
© Ludovic Ferrand