Cette méthode infaillible venue de Scandinavie pour dormir malgré la lumière
Cecilia Blomdahl se souvient du jour où elle est arrivée sur Svalbard, une île de l'archipel suédoise au cœur de l'océan Arctique. En 2015, elle prend un bateau pour venir travailler dans un restaurant avec des amis. À ce moment-là de l'année, le cercle polaire est continuellement plongé dans le silence de la nuit, c'est d'ailleurs ce qui la décidée à rester sur l'île pour s'y installer. À présent la jeune femme de 34 ans vit entre le pôle nord et la suède, où elle a grandit. Avec son compagnon, elle habite une petite ville de 2400 habitants et partage son quotidien d' habitante du grand nord sur YouTube.
Dans ses vidéos, la photographe se filme en balade avec son chien, sur son bateau au milieu des glaciers ou en faisant ses courses, mais c'est surtout la manière de gérer les conditions climatiques de Svalbard qui passionne ses quelques 800 000 abonnés. Entre les tempêtes de neiges, et le soleil qui reste soit couché, soit levé plusieurs mois d'affilée, il y a de quoi perdre la tête. Alors pour bien dormir quand le soleil est à son zénith, elle a développé une méthode infaillible qu'elle hérite de ses origines scandinaves.
Dans l'une de ses dernières vidéos, déjà vue plus de 855 000 fois, Cecilia Blomdahl explique de quelle façon, son compagnon et elle font pour dormir lors d'une journée qui dure presque six mois. Et ses techniques sont peu conventionnelles. La première consiste à avoir sa propre couette. La jeune femme partage son lit avec son compagnon mais pas ses draps. Elle explique que c'est plutôt commun en Suède et dans tous les pays du nord de l'Europe et cela pour plusieurs raisons.
Selon elle, les suédois sont particulièrement attachés à la notion d'espace personnel, et cela même au lit. Mais la raison la plus importante c'est que tout le monde n'a pas les même préférences pour dormir. Elle explique que contrairement à son conjoint, elle aime dormir au frais. De la même manière que l'on choisit sont sac de couchage, elle a opté pour couette avec un niveau de chaleur plus bas.

La seconde technique qu'elle utilise lui vient de sa mère et consiste à aérer ses draps. Malgré des températures souvent avoisinant les -25°C, Cecilia Blomdahl étend son duvet sur sa terrasse quelques heures avant de dormir, chaque jour de l'année. Grâce au vent sec du cercle polaire, ses draps ne deviennent pas humide au contraire, le froid permet, selon elle, de les désinfecter et les désodoriser. La jeune femme a toujours pensé que toute la planète faisait ça. Elle conçoit que pour les habitants des milieux tropicaux c'est plus compliqué mais c'est pour elle le plus important pour mieux dormir. D'autant plus que cela donne aux draps une odeur de frais particulièrement agréable qui selon elle contribue à améliorer la qualité du sommeil.
Plus logiquement, la troisième règle est de se couper un maximum de la lumière naturelle, en utilisant des rideaux occultants, en baissant ses stores ou en mettant un masque de nuit. Le sommeil vient plus rapidement lorsqu'on est plongé dans le noir. Puisqu'elle vie dans un lieu où le jour dure du 19 avril au 26 août, la jeune femme n'est jamais réveillée par le jour, elle a quotidiennement besoin d'un réveil mais au lieu d'une sonnerie de téléphone qui fait tomber du lit, elle opte pour des sons plus naturels comme le chants des oiseaux, ou le bruit de l'océan. Mais le plus difficile, selon elle, n'est pas de se réveiller mais de se "forcer" à se mettre au lit car profiter des rayons du soleil à 23 heures c'est plutôt tentant.