Viol d'une retraitée à Ivry : quand le tapage nocturne tourne à l'horreur

Viol d'une retraitée à Ivry : quand le tapage nocturne tourne à l'horreur Une retraitée de 76 ans a été violée à son domicile d'Ivry-sur-Seine au début du mois d'août. Ses ravisseurs auraient agi en représailles après une main courante pour tapage nocturne.

L'affaire, extrêmement choquante, a de quoi alimenter les débats sur les "zones de non droit" de la République. Une retraitée de 76 ans a été violée début août à son domicile d'Ivry-sur-Seine, après avoir tenté de mettre fin à un tapage nocturne récurrent sous ses fenêtres. C'est le Parisien qui rapporte l'information. Installée depuis longtemps dans la commune de la banlieue sud de Paris, la victime vivait depuis des mois dans le vacarme provoqué sous ses fenêtres par des jeunes, '"désœuvrés", "bruyants", "souvent dans un état second" selon des témoignages de riverains recueillis par le quotidien. Des riverains qui indiquent pour certains que la "drogue" et les "tensions" n'avaient jamais été aussi visibles dans ce quartier d'Ivry.

La retraitée, qui vit avec un homme plus jeune, encore en activité, a plusieurs fois tenté d'instaurer un dialogue avec les occupants de la rue, mais aussi du hall de son immeuble où les incivilités se sont multipliées ces derniers mois. Ne recevant généralement que des injures voire des menaces en retour, elle s'était résolue à poser une main courante. Mais au petit matin du 7 août, alors que son compagnon est parti travailler, la victime s'est trouvée seule à son domicile face à quatre hommes cagoulés. Les hommes se seraient introduits dans l'appartement du premier étage par une fenêtre, restée ouverte. Pendant que les trois premiers mettaient son appartement à sac, le quatrième l'a violée. Le calvaire de la vieille dame sera long indique le Parisien. Un crime abject qui pourrait être considéré comme prémédité, la retraitée ayant été promise aux pires sévices lors d'un attroupement précédant les faits.

Si les dégradations et le viol sont manifestement l'oeuvre des "jeunes du coin", seul l'auteur présumé de l'agression sexuelle a pour l'instant été identifié. Après avoir quitté précipitamment son domicile, il  naviguait d'un hôtel à l'autre entre les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Il a finalement été interpellé dans un hôtel du Kremlin-Bicêtre et est d'ores et déjà placé en détention provisoire.