Incendie dans le Var : 800 pompiers pour éviter une reprise du feu ce week-end

Incendie dans le Var : 800 pompiers pour éviter une reprise du feu ce week-end Afin d'empêcher une reprise de l'incendie qui pourrait être favorisée par les vents prévus ce week-end, les pompiers restent vigilants. Pendant ce temps, l'enquête se poursuit pour déterminer l'origine de l'incident.

[Mis à jour le 2 1 août à 15h15] Cinq jour après le départ de feu dans le Var du plus gros incendie de l'été en France, la progression celui-ci a été stoppée grâce aux efforts des pompiers qui ont lutté sans relâche contre les flammes. Lundi soir, ils avaient d'ailleurs partagé des images impressionnantes de leur encerclement par les flammes, installés dans leur véhicule professionnel. Ce feu, qui est parti d'une aire d'autoroute dans des circonstances encore indéterminées a fait deux morts, brûlé près de 8 000 hectares de forêts, vignes et garrigues, et dévasté près de la moitié de la Réserve nationale de la plaine des Maures. 

Qui sont les deux victimes ?

Malheureusement, le feu a fait deux victimes dont on connait désormais l'identité. Selon LCI ou encore France Info, il s'agit de Olivier, 54 ans, propriétaire de chambre d'hôtes, et Virginie, touriste francilienne de 32 ans. Interrogé sur LCI, son voisin, en apprenant sa mort, était effondré : "C'est trop dur… c'était vraiment un ami. Je le connaissais, c'était sa maison... Il était très isolé… mais très gentil, adorable." Selon un autre voisin, l'homme de 57 ans aurait toujours dit qu'en cas d'incendie, il resterait chez lui pour protéger coûte que coûte sa maison. Virginie était de son côté traiteur événementiel dans la région parisienne. Elle avait loué une chambre d'hôte pour ses vacances. Le soir du drame, elle était en contact téléphonique permanent avec sa famille. "C'était un appel au secours. Elle disait qu'elle voyait les flammes se rapprocher. Depuis, nous n'avons plus de nouvelles", a confié Elsa, une de ses amies, à Nice matin.

Les images du feu dans le Var

Pour l'heure, l'origine de l'incendie n'est pas officiellement identifiée même si au Parisien, le procureur indique que les premiers éléments de l'enquête laissent entrevoir une "origine humaine". Un mégot jeté sur une aire d'autoroute, au niveau de la commune de Gonfaron, serait l'hypothèse privilégiée. L'enquête, menée par les enquêteurs de la cellule RCCI (Recherche des causes et circonstances des incendies) a permis d'établir le lieu de départ de l'incendie: une zone de 20m2 "à proximité immédiate" d'une aire d'autoroute de l'A57.