Etudiante poignardée à Paris : agression à l'Université Paris Cité, ce que l'on sait
La victime, une étudiante de 32 ans, a été poignardée au sein de l'université Paris Cité, ce mercredi 25 janvier. Son pronostic vital n'est plus engagé et son agresseur a été interpellé.
[Mis à jours le 25 janvier à 21h45] Alors qu'elle sortait d'un ascenseur dans l'université Paris-Cité, dans le centre de la capitale, une femme de 32 ans a été grièvement blessée à l'arme blanche. Un temps engagé, le pronostic vital de la victime, née en Algérie, ne l'était plus en fin d'après-midi. Le parquet de Paris a confirmé qu'une enquête pour tentative d'homicide volontaire avait été ouverte et confiée à la police judiciaire.
Selon Le Parisien, il s'agirait d'un différend d'ordre privé. Le parquet a précisé que "la nature de leur relation n'est pas établie à ce stade, si ce n'est qu'ils fréquentaient le même établissement universitaire". L'école a tweeté : "Suite à l'agression de l'une de nos étudiantes sur le campus Saint-Germain-des-Prés, l'université est sous le choc."
La relation entre l'étudiante et l'agresseur interrogée
L'étudiante poignardée connaît-elle son agresseur ? C'est une des questions que se posent les policiers chargés de l'enquête ouverte par le parquet de Paris pour "tentative d'homicide volontaire". La 3ème division de la police judiciaire qui mène les investigations privilégiait la piste d'un "différend d'ordre privé" selon les informations de plusieurs sources judiciaires dans les médias comme Le Parisien ou Le Figaro. Le parquet a depuis fait savoir que, selon ses informations, la relation entre la victime et l'agresseur "n'est pas établie à ce stade". Il est simplement confirmé que les deux individus fréquentent "le même établissement universitaire".
Aucun élément sur l'identité du suspect n'a été révélé par les enquêteurs. Le parquet rapporte simplement que l'homme est âgé de 25 ans et est également hospitalisé "en vue d'une opération" selon le parquet de Paris.
Le parquet de Paris a également indiqué que deux couteaux "susceptibles d'avoir été utilisés pour la commission des faits" ont été retrouvés aux abords des lieux de l'agression : l'un au sein de l'université et l'autre dans une poubelle à l'extérieur de l'établissement.
Une cellule d'urgence ouverte à l'Université Paris Cité
Peu après l'agression, l'Université Paris Cité a mis en place avec l'aide du Samu de Paris une cellule d'urgence médico-psychologique.
Suite à lagression de lune de nos étudiantes sur le campus Saint-Germain-des-Prés, luniversité est sous le choc. La cellule durgence médico-psychologique du SAMU de Paris est sur place.
— Université Paris Cité (@univ_paris_cite) January 25, 2023
Au moment de l'attaque et les instants qui ont suivi, les étudiants sont restés en classe et ont été confinés dans les salles de cours pour une trentaine de minutes selon les témoignages recueillis par l'antenne francilienne de BFM.