Nordhal Lelandais condamné pour l'agression sexuelle d'une de ses petites cousines

Nordhal Lelandais condamné pour l'agression sexuelle d'une de ses petites cousines Ce vendredi 12 janvier, le tribunal de Charleville-Mézières a condamné Nordahl Lelandais suite à une agression sexuelle ayant eu lieu en 2017.

Nouvelle peine pour Nordahl Lelandais. L'homme déjà condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans pour le l'enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys en aout 2017 et à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre du caporal Arthur Noyer en avril 2017, a de nouveau été inculpé ce vendredi 12 janvier. L'ancien maître-chien âgé de 40 ans a écopé d'une peine d'un an d'emprisonnement pour avoir agressé sexuellement une de ses petites-cousines le 16 mars 2017.

La peine d'un an d'emprisonnement attribuée par le tribunal est inférieure aux réquisitions du parquet qui avait en réalité demandé deux ans d'emprisonnement lors du précédent procès tenu au mois de novembre. Une demande justifié par le chef d'accusation portant sur une "agression sexuelle imposée à une mineure de moins de 15 ans" et de "menace ou acte d'intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte". Le Figaro précise que M. Lelandais est "condamné à indemniser sa victime à hauteur de 2000 euros et la mère de celle-ci à hauteur de 500 euros" et qu'il dispose de dix jours pour faire appel.

Nordahl Lelandais continue de nier les faits

Nordahl Lelandais a été jugé coupable d'attouchements au niveau des fesses et de la poitrine sur sa petite cousine, lorsque celle-ci était âgée de 14 ans. Dans sa plainte, la jeune femme a également accusé le quadragénaire d'avoir proféré des menaces de mort à son encontre si elle choisissait de le dénoncer. Si le mis en cause a nié les faits durant le procès, "le tribunal a estimé que la victime n'affabulait pas et qu'elle présentait un stress post-traumatique" a déclaré la présidente Camille Ruhlmann. Pendant toute la durée du procès qui s'est déroulé à huis clos au tribunal de Charleville-Mézière dans les Ardennes l'agresseur a adopté "une attitude de dénégation systématique avec un caractère relativement à l'aise au début de l'audience, qui s'est tendu au fil des débats", selon l'avocat de la victime, Me Arnault Monnier, au Figaro