Suspicion de crime antisémite à Courbevoie : une enfant de 12 ans violée

Suspicion de crime antisémite à Courbevoie : une enfant de 12 ans violée Une jeune fille de 12 ans aurait été frappée puis violée ce week-end, à Courbevoie. Trois adolescents ont été interpellés et doivent être entendus par un juge des enfants ce mardi.

L'effroi à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Selon les informations du Parisien, une adolescente de 12 ans, accompagnée de ses parents a porté plainte pour viol au commissariat de police de la ville ce week-end. Les faits se seraient déroulés proche du square Henri Regnault. Accompagnée de son petit ami, la victime aurait été contrainte de se rendre dans un hangar désaffecté par trois adolescents, "dont son ex-petit ami, sur les lieux d'une ancienne crèche" précise le quotidien. Les trois adolescents lui auraient porté des coups, insultée, avant de la violer.

Des réquisitions de placement en détention provisoire

Dès ce week-end, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire pour viol et saisi la sûreté urbaine du commissariat de Courbevoie. Voilà pourquoi, dès ce lundi, les trois adolescents ont été interpellés. Ils doivent être présentés ce mardi 18 juin 2024 devant un juge des enfants en vue d'une mise en examen. Des réquisitions de placement en détention provisoire ont d'ores et déjà été prises. Une information judiciaire est ouverte "des chefs de viol aggravé, d'agression sexuelle aggravée, de tentative d'extorsion, d'atteinte à l'intimité de la vie privée, de menace de mort, de violences et d'injures" précise le parquet de Nanterre auprès du Parisien. 

L'ex-petit ami en colère en raison de la religion juive de la victime ?

Originaires de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), les auteurs présumés âgés de 12, 13 et 14 ans auraient reconnus les faits lors de leurs auditions. Toujours d'après les informations du Parisien, l'ex-petit ami de la victime aurait déclaré avoir agi car cette dernière lui aurait caché sa religion juive.

Les enquêteurs auraient retrouvé dans son téléphone des images antisémites, "notamment celle d'un drapeau israélien brûlé". L'un des deux autres adolescents entendus par les forces de l'ordre aurait avoué avoir frappé la jeune fille en raison de "mauvaises paroles à propos de la Palestine". Tous trois auraient affirmé avoir agi par vengeance. Enfin, l'examen gynécologique effectué sur la victime présumée au Centre médico-judiciaire de Garches aurait confirmé le viol.