Un attentat déjoué à Paris ? Un suspect arrêté en Gironde par la DGSI
Alors que le président de la République s'exprimera ce mardi dans le Journal de France 2 à 20h10 pour la première fois depuis le second tour des élections législatives et à trois jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, un homme de 18 ans a été arrêté en Gironde ce mardi matin par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et placé en garde à vue pour une durée pouvant atteindre 96 heures. D'après les informations du Parisien, il a été placé en garde à vue pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste.
Repéré par la DGSI par ses messages sur les réseaux sociaux
Ce mardi soir, Emmanuel Macron abordera sans aucun doute l'aspect sportif des JO de Paris ainsi que son organisation. Dans le même temps, la menace terroriste plane sur l'évènement. L'individu arrêté ce mardi dans le département de la Gironde a été repéré après avoir évoqué sa volonté de passer à l'acte sur le web, notamment pendant les Jeux olympiques. "Décrit comme radicalisé" comme nous l'apprend Le Parisien, il a notamment évoqué la volonté de commettre une action violente dans des messages sur ses réseaux sociaux sécurisés. L'enquête devra d'abord déterminer la nature, la véracité et le degré d'aboutissement du projet de ce dernier.
S'il n'est pas encore possible d'affirmer que la DGSI a bel et bien déjoué un projet d'action violente avec l'arrestation de cet homme de 18 ans en Gironde, les services antiterroristes en ont pour l'heure formellement déjoué deux. Un à Paris, et un second à Saint-Etienne proche du stade Geoffroy-Guichard. De plus, l'arrestation de ce mardi confirme une tendance aperçue ces derniers temps : le rajeunissement des suspects interpellés dans les procédures pour terrorisme. Ces mineurs ou jeunes adultes aux profils plus malléables pour les organisations terroristes constituent une voie forcée de frappe pour ces dernières notamment à l'approche d'un évènement comme les JO de Paris. Au total, depuis le début de l'année, 14 mineurs ont été mis en examen indiquait Olivier Christen, procureur national antiterroriste chez France Inter le 16 juillet. C'est presque autant que sur l'ensemble de l'année 2023, avec 15 interpellations.